Le premier suspect, âgé de 29 ans, fait l'objet d'un mandat d'arrêt pour implication dans des affaires liées à l'association de malfaiteurs, tentative de meurtre et rassemblement armé. Le deuxième mis en cause, âgé lui de 50 ans, est, quant à lui, impliqué dans une affaire de meurtre commis durant les derniers affrontements de Ghardaïa. Deux fusils de chasse et des munitions ont été saisis durant la perquisition du domicile de ce dernier, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) en fin de journée de lundi dernier. Par ailleurs, une arme automatique et des munitions ont été retrouvées lors d'un ratissage effectué par les forces de police. Les deux mis en cause ont été déférés devant la justice, qui, elle aussi, accompli sa mission dans les meilleures conditions. A ce propos, le procureur de la République près le tribunal de Ghardaïa, Menguelati Hussein, a affirmé, lundi dernier lors d'une conférence de presse, que les interpellations, dont le nombre n'a pas été précisé, ont été effectuées dans le «respect de la procédure judiciaire». «L'ensemble des personnes interpellées sont traitées dans le respect de la dignité humaine et de la loi en vigueur», a-t-il assuré, ajoutant que les droits fondamentaux accordés aux personnes interpellées sont «préservés et qu'elles n'ont pas fait l'objet d'injustice ou de négligence ou de traitement en dehors de la loi». L'ombre au tableau vient des funestes nouvelles qui continuent de tomber. Une personne, atteinte par un projectile lors des échauffourées qu'a connue récemment la région de Guerrara (120 km au nord-est de Ghardaïa), a succombé lundi soir dernier à ses blessures à l'hôpital Tirichine-Brahim de Ghardaïa, a indiqué, hier, l'APS citant les proches de la victime et des sources hospitalière. Transférée depuis l'hôpital de Guerrara dans un état jugé critique, la victime (53 ans), qui avait reçu des projectiles lancés par des inconnus, a succombé à ses blessures après avoir été admis depuis plus de cinq jours au service de réanimation de cet établissement. Ce décès porte à vingt le nombre de victimes enregistrées depuis le reprise, début juillet, des affrontements nocturnes entre jeunes rivaux dans à localité de Guerrara. Au total, 23 personnes (20 à Guerrara, 2 à Berriane et 1 à Ghardaïa) sont décédées et des dizaines d'autres ont été blessées dans des heurts entre groupes de jeunes dans ces localités. R. C.