Le département du tourisme semble déterminer à conjuguer tous les efforts portant sur la modernisation et l'amélioration des prestations de service pour répondre le mieux aux attentes des clients. Dans ce sens, la formation dans le domaine hôtelier demeure plus que nécessaire pour améliorer les prestations touristiques et promouvoir ainsi le tourisme interne. Dans une déclaration faite hier à l'APS, la directrice de la formation au ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Mme Ouahiba Moumen, a annoncé, dans ce cadre, qu'une étude «globale et minutieuse» est en cours d'élaboration pour définir les besoins des établissements hôteliers en matière de formation en vue d'améliorer la qualité des prestations, et ce en vue d'être à la hauteur des attentes des clients. Cette étude vise, selon la même responsable, à «palier les lacunes en matière de formation à travers la réalisation de nouveaux instituts de formation dans les différentes régions du pays». L'intervenante a affirmé en outre que cette étude est menée selon les standards internationaux dans le domaine de l'hôtellerie, en consacrant 5% à la formation des encadreurs, 10% aux réceptionnistes, 45% à la restauration, 15% aux différentes activités et 25% à la formation en matière d'hébergement. La définition des besoins réels des établissements hôteliers en matière de prestations et la formation d'une main-d'œuvre qualifiée dans divers métiers et spécialités figurent parmi les objectifs de cette étude, en cours d'élaboration par le secteur, pour être à la hauteur des attentes des clients, a précisé la même responsable. Par ailleurs, elle a affirmé que l'Ecole nationale supérieure de tourisme de l'Aurassi, qui dispose actuellement de 200 places pédagogiques, sera bientôt transférée vers Tipasa où elle sera dotée de 400 places supplémentaires en plus de l'Ecole supérieure de l'hôtellerie et de restauration de Aïn Benian (Alger-ouest), d'une capacité de 800 places pédagogiques. Elle a, dans ce cadre, insisté sur l'importance «d'actualiser les programmes pour assurer la qualité des prestations touristiques et une formation suivant les besoins des établissements touristiques». Mme Moumen a rappelé le contenu de la carte de formation approuvée en 2011 qui permet «d'évaluer les offres de formation et de définir les besoins et les moyens disponibles». 84 établissements relevant du secteur de la formation professionnelle, 7 instituts spécialisés dans le tourisme, quatre instituts et écoles de formation relevant du secteur de tourisme sont actuellement disponibles, a-t-elle indiqué. Il convient de rappeler que le ministre du Tourisme, Amar Ghoul, avait déjà indiqué à la presse que «le gouvernement encourage l'investissement touristique pour créer la concurrence qui conduira à des prix compétitifs et des choix variée». Il a de même souligné la nécessité de moderniser le dispositif de formation en actualisant les programmes et en dotant les instituts de formation de moyens pédagogiques modernes au profit des étudiants. Le ministre avait souligné, par ailleurs, que de nouvelles spécialités seront ouvertes bientôt dans les centres et instituts de formation pour former une main-d'œuvre qualifiée afin de répondre à la forte demande croissante du secteur tourisme pour lui permettre de contribuer au développement économique durable hors hydrocarbures. F. O./APS