Invité à l'émission «Hiwar Essaâa», de la Télévision algérienne, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Nourreddine Bedoui, faisant allusion aux années noires que le pays a connues, a affirmé, dimanche dernier, que l'Algérie puise sa force dans la détermination de son peuple à tourner la page du passé et adhérer aux institutions de l'Etat, à l'Armée nationale populaire, afin d'«aller de l'avant sur la voie de la prospérité et du progrès», précisant que «la force de l'Algérie réside également dans l'ancrage des valeurs de paix et de réconciliation au sein de la société». Dans un autre volet, le ministre a rappelé la détermination de ses services ministériels à «permettre à l'élu local d'exercer ses prérogatives et à lui conférer de nouvelles attributions pour davantage de complémentarité et de coordination et drainer de nouveaux investissements», soulignant que l'investissement local constitue une priorité dans la démarche du renouveau économique et qu'il faut «mettre fin, notamment, aux comportements bureaucratiques qui paralysent les initiatives et portent préjudice à l'économie nationale». En d'autres termes, chaque wali sera, désormais, responsable de l'état économique de sa wilaya. Lors de cette interview, le ministre a également évoqué la date de délivrance de la carte d'identité nationale biométrique qui se fera à partir du mois de janvier 2016, précisant que le document comportera un numéro d'identification propre à chaque citoyen. M. Bedoui indiquera également que le projet de l'observatoire national du service public sera soumis prochainement au gouvernement. Concernant les nouvelles mesures adoptées pour la gestion des risques majeurs, le ministre a affirmé qu'un groupe de travail formulera des propositions relatives à la prise en charge des grandes agglomérations urbaines, telle la ville d'Ali-Mendjli, dans la wilaya de Constantine, où les intempéries ont provoqué inondations et dégâts. A une question sur la persistance des aspects d'exploitation anarchique des trottoirs et parkings, M. Bedoui a répondu que «l'Etat ne permettra à quiconque d'exploiter par la force les rues et autres espaces publics qui sont la propriété de tous les Algériens». Et pour conclure, le ministre de l'Intérieur a tenu à rassurer que «la chute des cours du pétrole ne compromettra point les acquis sociaux du citoyen». M. A-S.