Le général de corps d'armée, Mohamed Mediene alias Toufik, admis à la retraite, cède son poste au général-major à la retraite, Athmane Tartag, à la tête du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), sur décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Conformément à la Constitution, en tant que ministre de la Défense nationale et chef suprême des forces armées, M. Bouteflika, «a mis fin, ce jour, aux fonctions de chef du Département du Renseignement et de la Sécurité, exercées par le général de corps d'armée, Mohamed Mediene, admis à la retraite», a indiqué, hier, un communiqué de la présidence. Le chef de l'Etat a de suite nommé M. Tartag à la tête du DRS, poursuit la présidence qui précise que le général-major à la retraite était jusqu'à ce jour conseiller auprès du président de la République. Avant son départ à la retraite, Tartag avait assumé plusieurs hautes responsabilités au sein des services de renseignement. Après sa nomination, le vice-ministre de la Défense nationale et général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, sur instruction du Président, a procédé à l'installation de Athmane Tartag dans ses nouvelles fonctions de patron du DRS, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense nationale. M. Gaïd Salah avait également présidé plus tôt dans la journée d'hier la cérémonie d'installation du nouveau Commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Menad Nouba. À l'occasion, le vice-ministre de la Défense nationale insistera dans une allocution sur la volonté du haut commandement de l'ANP de faire de la Gendarmerie nationale «un facteur de sécurité incontournable et un outil efficace d'extrême nécessité dans le domaine du service de la patrie et du respect des lois de la République». M. Gaïd Salah ne manquera pas de rappeler «l'importance que revêt le corps de la Gendarmerie nationale, cette importance dont les points essentiels se résument en la focalisation sur la mise en disposition des facteurs et des exigences de son développement permanent», ajoutera-t-il. Pour illustrer cette importance, le vice-ministre dira que ce corps constitue un trait d'union avec le peuple, notamment dans les zones rurales et suburbaines où les éléments de la Gendarmerie nationale sont en contact quotidien avec leurs concitoyens. Aussi, insistera-t-il sur «la nécessité de renforcer continuellement le lien avec la population à travers tout le territoire national». «Gagner la confiance de la population reste la principale source parmi les sources de réussite des actions menées», argue M. Gaïd-Salah. À ce titre, le vice-ministre met d'accent «sur le rôle intrinsèque des unités de la Gendarmerie nationale et leur contribution dans la lutte antiterroriste, antisubversive et contre la criminalité organisée, la participation dans la sécurisation et la protection des zones stratégiques ainsi que la protection des ressortissants étrangers travaillant dans les sociétés économiques». R. C.