Un ciné-bus a sillonné plusieurs communes et localités de la wilaya, où des films historiques et révolutionnaires ont été projetés en plein air pour le grand public La deuxième édition du Festival du film révolutionnaire de Bouira s'est clôturée, hier à la Maison de la culture Ali-Zaâmoum de Bouira. La manifestation qui avait débuté jeudi dernier, à l'occasion de la Journée du Chahid coïncidant avec le 18 février de chaque année, a été marquée par la projection de films révolutionnaires à l'instar de L'opium et le bâton, Les enfants de Novembre, La nuit a peur du soleil, Patrouille à l'Est, La Bataille d'Alger, Krim Belkacem, Zabana, La liberté et autres films retraçant les parcours héroïques des valeureux martyrs de la Guerre de Libération nationale au niveau de la grande salle de la maison de la culture. Le directeur de la culture, El-Hachemi Bouhired, a souligné à l'APS que cette semaine a vue l'organisation de conférences et tables-rondes sur l'histoire. Des rencontres entre comédiens et public et des ateliers dédiés aux techniques de l'industrie cinématographique se sont également déroulés dans le cadre de cette deuxième édition. Le premier jour de ce festival a été marqué par la projection d'un documentaire portant sur des extraits de plusieurs films révolutionnaires et l'inauguration d'une exposition dédiée aux affiches et maquettes de films ainsi qu'à l'ancien matériel utilisé dans le travail cinématographique. Un ciné-bus a également sillonné plusieurs communes et localités de la wilaya, où des films historiques et révolutionnaires ont été projetés en plein air pour le grand public. Pour rappel, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, présent lors de la cérémonie d'ouverture de ce festival cinématographique avait souligné que «nous devons établir une culture cinématographique révolutionnaire en vue d'enrichir le patrimoine du cinéma algérien, préserver la mémoire de nos valeureux martyrs et l'histoire de toute la nation, et ce, via la réalisation davantage de films et de documentaires historiques et révolutionnaires. Au cours de cet évènement qui a vu la présence de plusieurs comédiens et réalisateurs algériens, le ministre a mis en exergue l'importance de promouvoir ce genre de réalisations cinématographiques révolutionnaires et leur rôle dans la préservation de la mémoire historique du pays en indiquant que «l'image cinématographique a un effet important sur l'esprit de la société, qui pourra s'informer sur l'histoire du pays et des valeureux chouhada de la Guerre de Libération nationale à travers cet art. Le cinéma, renforce davantage la conscience du peuple et veille à la préservation et à la divulgation de son histoire révolutionnaire». Le ministre a réitéré à cette occasion l'engagement et la volonté de son département d'aider et de soutenir tout projet ou initiative sérieux dans le domaine du cinéma révolutionnaire national. Lors de cette cérémonie d'ouverture, un hommage particulier a été également rendu à tous les martyrs et moudjahidine de la Guerre de Libération nationale, ainsi qu'à tous les acteurs, comédiens et réalisateurs présents à l'image notamment de Hassan Ben Zerari, Mohamed Adjaimi, Bahia Rachedi, Moussa Haddad, Amel Himer et de Abdelhamid Rabia. S. B./APS