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Le Centre anti-cancer de Draa Ben Khedda : les nouveaux délais seront-ils respectés ? Le président de l'APW de Tizi Ouzou s'est enquis de l'avancement du projet
La seconde sortie sur le terrain du nouveau président de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Tizi Ouzou, Mohamed Klaleche, après celle qu'il a effectuée sur le chantier du stade de 50 000 places, a été consacrée au projet du Centre anti-cancer (CAC) de Draa Ben Khedda, à quelques dix kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya. Il y a deux similitudes dans les deux projets, a-t-on constaté, notamment après les échanges qu'il y a eu entre la délégation de l'exécutif de l'APW et les responsables de maître de l'ouvrage, la direction de la santé, et de l'entreprise réalisatrice. La seconde sortie sur le terrain du nouveau président de l'Assemblée populaire de la wilaya (APW) de Tizi Ouzou, Mohamed Klaleche, après celle qu'il a effectuée sur le chantier du stade de 50 000 places, a été consacrée au projet du Centre anti-cancer (CAC) de Draa Ben Khedda, à quelques dix kilomètres à l'ouest du chef-lieu de wilaya. Il y a deux similitudes dans les deux projets, a-t-on constaté, notamment après les échanges qu'il y a eu entre la délégation de l'exécutif de l'APW et les responsables de maître de l'ouvrage, la direction de la santé, et de l'entreprise réalisatrice. La première similitude concerne le grand retard pris par les deux projets, alors que la seconde touche au risque que les délais contractuels de réalisation, maintes fois décalés, ne soient pas respectés de nouveau. L'exposé d'un chef de service au niveau de la direction de la santé et de la population, a révélé deux arrêts de chantier, sur les causes desquels se doivent de répondre les responsables du bureau d'études, qui n'a pas pris en compte la conduite d'AEP découverte plus tard, et la Société avicole du centre, qualifiée d'indu-occupant, qui se trouvait sur le terrain destiné à la réalisation de cette infrastructure, attendue par des milliers de malades. Deux arrêts qui ont coûté 18 mois de retard pour ce chantier attribué à une entreprise portugaise, Abrantina, qui a eu plus tard des soucis de solvabilité l'ayant conduit à changer de dénomination (pour devenir Lena). Ce changement ainsi que l'attente de l'homologation par le Commissariat à l'énergie atomique des bunkers de radiothérapie et l'approbation par la commission nationale des marchés des quatre avenants que le projet a subis ont causé un autre retard de plus de 22 mois. Ces retards cumulés de 40 mois pour un projet lancé en mai 2011 ont engendré de nouveaux délais contractuels fixés à juillet 2016. Si l'exposé des représentants de l'entreprise réalisatrice montre une certaine hésitation à assurer la réception du projet en juillet prochain, le directeur de la santé insiste sur la nécessité de respecter ces délais. Lors de la réunion de travail qui a eu lieu sur le site à Draa Ben Khedda, il y a eu même un petit échange, pas très diplomatique, entre les deux parties, suite à l'intervention du président de l'APW qui a estimé «malheureux» tous les retards qui ont touché un projet aussi sensible et aussi attendu par la population, non seulement de la wilaya, mais aussi de toute la région Centre. «Cela montre que l'étude n'a pas été bien faite et qu'il n'y a pas eu de coordination entre les différents services publics», a estimé Mohamed Klaleche, qui n'a pas manqué de rappeler que «le CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou reçoit annuellement 1 500 malades, au point où le patient doit attendre plus de trois mois pour une chimiothérapie et plus de six mois pour une radiothérapie». Ce sont ces données dramatiques qui font que «l'APW accorde un intérêt particulier à ce projet», dira encore le président de l'APW, qui a insisté pour savoir si les responsables seront réellement au rendez-vous des nouveaux délais contractuels fixés à juillet 2016. La réponse du DSP par l'affirmative a poussé Mohamed Klaleche à relever les contradictions entre les déclarations des responsables de la DSP et celles du représentant de l'entreprise portugaise, qui a fait un long exposé, parfois technique et inutilement détaillé. Le scepticisme du président de l'APW a été conforté par le président de la commission en charge de la santé de l'institution élue, qui exprimera clairement ses doutes sur le respect des nouveaux délais contractuels. «Je doute même que le projet sera réceptionné en 2016», a tonné Mohamed Msela, relevant que le représentant de l'entreprise suédoise Elekta chargé d'équiper le CAC, avait évoqué une certaine période pour l'installation de tous les équipements nécessaires, notamment les accélérateurs de radiothérapie. M. B.