Un comité national des associations non partisanes «pour la réussite de l'élection présidentielle», qui se fixe pour objectif d'œuvrer à une participation massive des citoyens au prochain scrutin, a été installé hier à Alger. «Le comité a l'intention de faire un travail de proximité et de porte-à-porte pour expliquer, notamment à la femme, son droit d'aller voter et de soutenir le candidat de son choix», a indiqué la présidente du Mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale, Mme Saïda Benhabyles, dans un point de presse organisé au siège du quotidien El Moudjahid. «Nous avons arrêté un programme commun pour sensibiliser les citoyens sur la nécessité d'accomplir leur devoir électoral, qui leur a été conféré par la Constitution», a-t-elle précisé, ajoutant que le comité entend également «être à l'écoute» des femmes et établir un «dialogue» avec elles sur cette question. Elle a indiqué que «le comité soutient la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à la prochaine élection présidentielle pour continuer la politique de relance économique et sociale en faveur de toutes les franges de la société». Les représentants d'autres associations membres du comité ont, eux aussi, souligné l'importance de poursuivre le plan de relance économique et social, mettant en exergue les bienfaits de la réconciliation nationale. Selon les promoteurs de l'initiative, le comité compte en son sein une vingtaine d'associations activant notamment dans les domaines de la lutte contre l'analphabétisme, la promotion de la femme, le développement rural, la santé, la jeunesse et l'enfance. Intervenant à son tour, Mme Aïcha Barki, présidente de l'association Iqra, a déclaré que son organisation se veut un «vecteur de communication» dans le sens de la sensibilisation pour une participation massive à l'élection prochaine. «On s'arroge ce droit à l'occasion de cet événement. Le vote est un droit et une obligation, la démocratie a ses règles, il faut participer pour l'avoir. Nous attendons que Bouteflika poursuive son programme de développement», dira-t-elle. M. C.