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L'Algérie et les Pays-Bas œuvrent à la consolidation des relations bilatérales Dialogue politique, coopération économique et lutte contre le terrorisme
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, était aux Pays-Bas pour prendre part aux travaux de la deuxième session mixte de coopération algéro-néerlandaise. Elle se tient 29 ans après la première. Sa relance est considérée comme un évènement heureux, une renaissance, un nouveau départ dont doivent se féliciter les deux pays pour son impact, immédiat et futur, aussi bien sur les plans politique et économique que sécuritaire. Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, était aux Pays-Bas pour prendre part aux travaux de la deuxième session mixte de coopération algéro-néerlandaise. Elle se tient 29 ans après la première. Sa relance est considérée comme un évènement heureux, une renaissance, un nouveau départ dont doivent se féliciter les deux pays pour son impact, immédiat et futur, aussi bien sur les plans politique et économique que sécuritaire. De cette rencontre, qui se tient à La Haye où siège le gouvernement des Pays Bas, il est attendu l'intensification du dialogue politique, le renforcement de la coopération économique et la coordination des efforts dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. Les deux pays aspirent également à travailler ensemble pour ramener la paix dans les pays et les zones de conflits : Libye, Mali, Sahara occidental, Syrie et autres. Un compte rendu des travaux de cette deuxième session de coopération entre l'Algérie et les Pays-Bas, indique que le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders, a affirmé qu'il est «important d'intensifier le dialogue politique, de renforcer notre coopération économique et de coordonner nos efforts dans le domaine de la sécurité et de la lutte contre l'extrémisme violent». Propos tenus lors d'un point de presse, en présence du ministre algérien, Ramtane Lamamra, qui s'est exprimé, lui aussi, sur les relations entre les deux pays et les recommandations de la deuxième session. A l'occasion, le ministre néerlandais a réitéré «le soutien de son pays aux efforts déployés par l'Algérie pour la paix au Mali et la stabilisation de la région», relevant «une convergence de vues entre les deux pays sur de nombreuses questions régionales et internationales». De son côté, Lamamra, rapporte l'APS, a soutenu que cette 2e session «constitue une renaissance de la coopération institutionnelle entre les deux pays». Selon le ministre, «la rencontre a permis d'ouvrir de nouveaux horizons pour le partenariat algéro-néerlandais dans le domaine politique et d'évaluer les potentialités sur le plan économique». Dans le document sanctionnant les travaux de cette session, les deux ministres ont assuré de la nécessité pour les deux pays «d'intensifier le dialogue politique de haut niveau sur des questions régionales et internationales d'intérêt commun, renforcer la coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la prévention de l'extrémisme violent». Dans le même document, le Royaume des Pays-Bas a assuré de son appui pour la démarche algérienne qui porte sur la révision de l'Accord d'association avec l'Union européenne (UE). Il est à rappeler, à ce propos, que ce pays assure présentement la présidence tournante de l'UE. Au volet économique toujours, les deux pays ont identifié les domaines de coopération. Il s'agit, entre autres, des secteurs de l'agriculture, les ressources en eau, les énergies renouvelables, la gestion et le développement des ports maritimes ainsi que la santé. Sur le plan politique, rapporte encore l'APS, les deux pays «se sont félicités de la constance de l'engagement des Nations unies pour un règlement juste et durable de la question du Sahara occidental, basé sur une solution politique mutuellement acceptable devant permettre au peuple sahraoui d'exercer son droit à l'autodétermination conformément aux résolutions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité des Nations unies». Ils ont affirmé leur «soutien aux efforts déployés par le Secrétaire général de l'ONU et son envoyé personnel, Christopher Ross». Autre pays qui ne manque pas de susciter l'intérêt de l'Algérie et des Pays-Bas, la Libye où un accord politique, portant sur la mise en place d'un gouvernement d'union nationale, a été signé. A ce propos, indique le document signé entre les deux pays, à la fin des travaux de cette réunion mixte, «l'Algérie et les Pays-Bas ont convenu de continuer à soutenir les efforts en cours de l'ONU pour mettre fin aux violences en Libye, se félicitant de la signature de l'accord politique». L'Algérie et les Pays-Bas ont souligné «la responsabilité de la communauté internationale pour accompagner le gouvernement dans cette phase de transition». Pour ce qui est du Mali, les deux pays «se sont félicités de l'aboutissement du processus de paix au Mali et réitéré leur engagement à accompagner la mise en œuvre de l'accord de Bamako». Pour la Syrie, ils se sont «dits profondément préoccupés par la persistance de la crise en Syrie et de la détérioration de la situation humanitaire et ses conséquences sur la région». K. M.