A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du théâtre, les comédiens, Noureddine Bechekri, Djamel Dekkar et Alloua Zermani, ont été honorés, samedi dernier, par le Club constantinois «El Mizher El Masrahi», au cours d'une émouvante cérémonie au Théâtre régional de Constantine (TRC), rapporte l'APS. A l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du théâtre, les comédiens, Noureddine Bechekri, Djamel Dekkar et Alloua Zermani, ont été honorés, samedi dernier, par le Club constantinois «El Mizher El Masrahi», au cours d'une émouvante cérémonie au Théâtre régional de Constantine (TRC), rapporte l'APS. La rencontre qui a réuni des compagnons de route, des proches des comédiens, des artistes, des amis, ainsi que des férus du 4e art, a été l'occasion pour revenir sur des décennies de création et de créativité dans le parcours des artistes honorés et leur contribution à l'émergence du théâtre dans la ville des ponts. Créé en février dernier, à l'initiative d'acteurs du TRC, le club El Mizher El Masrahi est présenté par ses fondateurs comme un espace de rencontres, d'échanges, d'initiation et de formation, ouvert à toutes les compétences. Noureddine Bechekri, évoquant plus «de quarante années au théâtre de Constantine comme comédien, mais également administrateur chargé de la régie, a affirmé qu'en dépit du manque de moyens à l'époque, le théâtre et le spectacle étaient une passion partagée par tous. Le théâtre de Constantine était un édifice de rayonnement culturel qui a su diffuser la culture du 4e art dans la ville». L'artiste, qui a débuté sa carrière en tant qu'amateur au sein de la troupe du Théâtre du Petit Monde, destiné aux enfants, dans les années 1970 et s'est illustré dans le personnage comique de «Nounou» dans un duo mémorable avec le regretté Abderrezak Ayad qui faisait rêver les enfants, a signé ses premiers pas dans le théâtre avec la pièce «Hassna et Hassane». Au cours de la cérémonie d'hommage, Noureddine Bechekri à souligné que la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe2015» a été l'occasion pour le TRC de se doter de moyens techniques de haute définition qui permettront à la création de se poursuivre. Des souvenirs d'un passé jalonné de créativité et de passion pour l'art, les présents ont évoqué le talentueux footballeur Allaoua Zermani qui tout le prédisposait à jouer les premiers rôles dans le club sportif Constantinois (CSC), mais qui a préféré le théâtre au football. Allaoua, abordant une période d'or pour le théâtre a souligné «que les comédiens réussissaient à dépasser le manque de moyens pour donner du spectacle et former une famille soudée». Puisant dans les souvenirs, Zermani a ajouté que les pièces «Hada yejib hada», «Rih Esamasr», «Nass el houma» et autant d'autres œuvres où il jouait les premiers rôles l'ont marqué et ont gravé son nom dans les esprits des Constantinois. De Djamel Dekkar, les présents ont parlé d'un universitaire qui a entamé sa carrière artistique, au Centre régional de l'activité culturelle (Crac), alors qu'il était encore étudiant. Dekkar est présenté, comme un touche à tout, dans le monde du théâtre avec des expériences dans l'écriture théâtrale et la mise en scène, s'est fait connaître dans les œuvres telles que «Ghassalet Enouader», «La hal idoume» et tant d'autres. Son ami Beckeri a souligné que Djamel Dekkar avait ce goût de perfectionnement pour les rôles qu'il incarnait et tenait souvent avec ses improvisations, à faire sortir du lot son rôle, aussi petit qu'il pouvait être. R. C.