Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé, mardi dernier au Caire, que «l'éradication du terrorisme exige une coordination permanente avec les pays voisins et la sécurisation des frontières contre les tentatives d'infiltration des groupes terroristes et criminels». Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a affirmé, mardi dernier au Caire, que «l'éradication du terrorisme exige une coordination permanente avec les pays voisins et la sécurisation des frontières contre les tentatives d'infiltration des groupes terroristes et criminels». Dans une allocution prononcée lors d'une réunion avec son homologue égyptien Magdy Abdelgheffar, M. Bedoui a affirmé que «l'éradication du terrorisme vient en tête des défis à relever d'autant que certaines organisations terroristes ont pris le contrôle de territoires entiers qu'elles utilisent pour semer le chaos et l'effusion de sang sous couvert de l'Islam ». Il dira également : «Nos services de sécurité sont appelés à faire preuve d'une grande vigilance et de prendre les mesures nécessaires en matière de lutte contre la criminalité, et à la coordination entre nos deux pays pour davantage d'efficacité dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes». S'exprimant sur l'expérience algérienne dans la lutte antiterroriste, M. Bedoui dira que «l'Algérie a franchi un grand pas en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent notamment à la faveur de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale initiée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en 2005». Cette Charte qui a permis «de rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays et venir à bout de cette menace, faisant de l'expérience algérienne une référence en la matière, une expérience que l'Algérie n'a pas hésité à partager avec ses partenaires régionaux et internationaux», a-t-il rappelé. M. Bedoui a par ailleurs indiqué que le mémorandum d'entente signé entre les deux pays, «constitue un jalon pour le renforcement de la coopération sécuritaire et un cadre à même de nous permettre d'œuvrer ensemble pour faire face aux défis actuels tels que le terrorisme international, la cybercriminalité, le trafic d'armes et de drogues et d'établir une coopération dans le domaine du renseignement sécuritaire et le développement institutionnel». Afin d'assurer un meilleur suivi et une évaluation périodique de ce mémorandum d'entente, M. Bedoui a indiqué qu'une «commission mixte à été mise en place et se réunira périodiquement en vue de coordonner les efforts et lever les obstacles entravant notre objectif de renforcement de la sécurité dans nos deux pays». Le ministre a souligné que sa visite en Egypte «émane du souci de renforcer les liens de fraternité entre les deux pays et de consolider la coopération bilatérale en faveur de la sécurité et de la stabilité, conformément aux orientations des dirigeants des deux pays». La rencontre souligne également «l'engagement des deux pays à travailler ensemble pour la mise en œuvre des recommandations ayant sanctionné la dernière session de la commission mixte de haut niveau, tenue au Caire du 10 au 13 novembre 2014». Elle constitue aussi «une opportunité pour l'examen des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans cette conjoncture sensible que traverse le monde arabe, marquée notamment par de graves menaces et de sérieux défis, a-t-il conclu. A. K./APS