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L'Algérie affirme son attachement à un dialogue «responsable et fructueux» avec l'OTAN En recevant la délégation parlementaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord
La visite de deux jours, de la délégation de l'Assemblée parlementaire de l'Otan (AP/Otan), qui prend fin aujourd'hui, a été une occasion pour le secrétaire général du MAE, Hassan Rabehi, d'exprimer l'attachement de l'Algérie au développement d'un dialogue «responsable et fructueux» avec l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan). La visite de deux jours, de la délégation de l'Assemblée parlementaire de l'Otan (AP/Otan), qui prend fin aujourd'hui, a été une occasion pour le secrétaire général du MAE, Hassan Rabehi, d'exprimer l'attachement de l'Algérie au développement d'un dialogue «responsable et fructueux» avec l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan). Ce responsable, qui a accordé une audience à la délégation de l'Assemblée parlementaire de l'Otan, a souligné l'importance du dialogue sur les questions régionales liées à la sécurité et à la stabilité dans la région, «soumise à des défis multiples qui nécessitent une plus grande concertation et synergie dans le cadre d'une approche globale, inclusive et coopérative». Il a rappelé «l'évolution qualitative» de la coopération bilatérale au titre du dialogue méditerranéen de l'Otan. Le SG du MAE, après avoir souligné que depuis son adhésion au groupe sur la sécurité et la défense de l'Assemblée parlementaire de l'Otan (GSM), en mai 2015, l'Algérie a relevé avec «satisfaction le renforcement» du dialogue parlementaire en tant que «vecteur important» de contribution à la «promotion des idéaux de paix et de sécurité» dans l'espace euro-méditerranéen. M. Rabehi a rappelé le rôle qu'assume l'Algérie dans la contribution «effective» à la sécurité et la stabilité dans la région, étayé par la conduite avec «succès» de la médiation internationale au Mali, l'accompagnement en tant que pays voisin de l'effort onusien de sortie de crise en Libye et la lutte contre le terrorisme international. Il a noté, par ailleurs, lors de cette rencontre, que l'Algérie avait adhéré, en mars 2000, au dialogue méditerranéen de l'Otan dans l'objectif «d'asseoir les bases d'une sécurité collective régionale fondée sur l'indivisibilité de la sécurité en Méditerranée, approche qu'elle n'a cessé de défendre depuis la conférence d'Helsinki de l'ex-Csce 1975, devenue Osce». Dans le même sillage, les membres de la commission de l'Assemblée parlementaire de l'Otan, dont certains représentent la Sous-commission de la coopération transatlantique en matière de défense et de sécurité (Dsctc), n'ont pas manqué de souligner les efforts consentis par l'Algérie en matière de lutte antiterroriste et contre le crime organisé, assurant que cela fait de l'Algérie une «référence» en la matière. Lors d'une rencontre avec une délégation du Conseil de la nation présidée par Djamel Ould Abbas, vice-président du Conseil, la délégation a mis en avant les «efforts que l'Algérie continue à déployer en matière de lutte antiterroriste et contre le crime organisé, faisant d'elle une référence et un modèle à suivre». Les parlementaires européens ont eu l'occasion de s'enquérir de la «politique de réconciliation nationale» et sur les champs d'application de cette politique, ainsi que les mesures prises pour la réinsertion des bénéficiaires de cette politique, et particulièrement leurs familles, conformément à la loi de 2006. La délégation a, par ailleurs, évoqué la situation en Libye soulignant la «nécessité de privilégier la solution pacifique eu égard aux retombées négatives induites par l'intervention militaire qui a été menée sans réfléchir aux conséquences». H. Y./APS