Depuis Tunis (Tunisie) où il a pris part en sa qualité de ministre de la Communication au 17e festival des radios et télévisions de l'Union des radios arabes, Hamid Grine a mis en avant les différentes avancées, notamment en Algérie, de la pratique journalistique. Ainsi, le ministre, qui était en compagnie du ministre soudanais de la Communication, et de MM. Tewfik Khelladi et Chaâbane Lounakel, directeurs généraux respectivement de la Télévision et de la Radio nationales, a visité les différents stands et espaces de diffusion radiophoniques et télévisuels arabes, dont ceux algériens. M. Grine a, par la suite, effectué une escale médiatique sur le plateau de télévision des médias arabes, dédié à la diffusion des activités du festival, où il a mis en avant «les enjeux qui entourent ce genre de rassemblement». Il a rappelé, à ce propos, «les défis auxquels sont confrontés les pays arabes et, donc, aussi, leurs médias qui doivent œuvrer à éclairer les opinions arabes sur les questions qui engagent l'avenir des peuples arabes dans leur relation au reste du monde». Le ministre s'est également félicité, à ce titre, des avancées «remarquables» réalisées par les médias dans l'espace panarabe, mettant en avant «les efforts consentis par l'Algérie en vue de l'édification d'un espace médiatique arabe commun qui permette le rayonnement des cultures et la défense des intérêts arabes». Par ailleurs, selon un communiqué, lors de la soirée de clôture du 17e festival des radios et télévisions de l'Asbu, inauguré le 2 mai dernier, une cérémonie a été organisée durant laquelle l'Union des radios arabes a rendu hommage au ministre de la Communication, «en reconnaissance de son rôle dans la promotion de l'espace médiatique arabe en général, et des activités de l'Asbu en particulier». A ce titre, et pour les mêmes raisons, elle a rendu également hommage, selon le communiqué, aux ministres soudanais et koweitien de la Communication. M. Grine a prononcé, à l'occasion, une allocution dans laquelle il a mis en avant le rôle militant «des médias algériens dans la défense des causes justes dans le monde et dans l'aire arabe», ainsi que «les efforts de l'Algérie afin de hisser les médias algériens au niveau qui leur permette de jouer le rôle qui est le leur, dont le dernier en date n'est autre que la révision constitutionnelle qui a définitivement immunisé le journaliste en faisant de lui un professionnel intouchable». Le premier responsable du secteur de la Communication a, par ailleurs, insisté sur la disponibilité de l'Algérie à œuvrer, avec ses frères arabes, «à la promotion de la production médiatique arabe et à son amélioration dans la forme et le contenu, ainsi que par l'actualisation technologique». Il a également loué le travail accompli par l'Asbu «pour promouvoir la coopération entre ses membres et densifier les échanges des programmes au service des grandes causes de la nation arabe». Ont pris part à ce festival différents pays arabes, des entreprises des médias occidentaux qui activent dans l'espace arabophone et des grandes entreprises des TIC productrices de matériels audiovisuels et logiciels. A. B.