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Le projet de carte grise biométrique comporte un nouveau modèle de plaque minéralogique La nouvelle immatriculation accompagnera de manière permanente le véhicule
Le Conseil du gouvernement a approuvé, mercredi dernier, l'exposé présenté par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, sur les projets du permis de conduire et de la carte grise biométriques. Le Conseil du gouvernement a approuvé, mercredi dernier, l'exposé présenté par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, sur les projets du permis de conduire et de la carte grise biométriques. Ces deux documents importants entreront en vigueur à la fin de l'année en cours, a précisé une source du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à l'APS. Concernant le projet de carte grise biométrique, sa mise en circulation comportera un nouveau modèle de plaque d'immatriculation alphanumérique. Cette information a été donnée hier à l'APS, par un responsable au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales chargé de ce dossier. Selon le même responsable, ce nouveau modèle de plaque d'immatriculation comportera aussi bien des chiffres que des lettres, ajoutant par ailleurs que la nouvelle immatriculation accompagnera de manière permanente le véhicule tant qu'il est en circulation. Le même responsable a indiqué que la nouvelle carte électronique d'immatriculation des véhicules (carte grise) intégrera, par ailleurs, les fonctionnalités associées au contrôle et à la vérification qui s'effectueront de manière automatique. Elle implémentera des fonctionnalités liées au contrôle du véhicule et aux assurances et à la rationalisation de la consommation de carburant en étant associé à un système d'information dédié à cet effet. «La carte grise et le permis de conduire biométriques seront réalisés au niveau national grâce à la mise en contribution complémentaire de deux organismes nationaux public et privé», a-t-il indiqué, ajoutant qu'il s'agit, en l'occurrence, de l'Imprimerie officielle (organisme public) et de la société privée HB Technologie. Ces deux documents sont conformes aux standards mondiaux en vigueur et seront personnalisés au niveau des deux sites de production des titres et documents sécurisés à Alger et Laghouat, relevant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a-t-il précisé. L'opération de délivrance du permis de conduire et de la carte grise biométriques s'effectuera graduellement et durera entre 4 et 5 ans, a-t-il précisé. La mise en œuvre de ces deux documents, dont le ministère assure qu'ils sont infalsifiables, s'inscrivent en droite ligne avec le projet de modernisation de l'administration. Par ailleurs, le nouveau projet de permis de conduire biométrique implémentera une fonctionnalité de permis à point en relation avec un système de gestion automatisé des règles de la circulation et de la sécurité routière. Par ailleurs, le directeur des transports terrestres au ministère des Transports, M. Salem Salhi, a affirmé jeudi à la Radio nationale que le permis de conduire biométrique va permettre de réduire considérablement le nombre d'accidents de la route de par sa vocation préventive, répressive et pédagogique. Le même responsable a fait savoir qu'avec ce futur permis de conduire biométrique, qui est aussi un permis à points, il est prévu le retrait des points en fonction de la gravité de l'infraction commise par le conducteur, sachant que ce permis sera doté de 24 points. Ces infractions ont été classées suivant quatre catégories donnant lieu au retrait de 1 à 6 points. Quant aux actes classés dans la catégorie des délits, il est prévu le retrait de 10 points à la fois, a-t-il avisé. En cas de non paiement de l'amende forfaitaire, liée aux contraventions, au bout de 30 jours, deux points supplémentaires seront automatiquement retirés du permis. Néanmoins, l'automobiliste a la possibilité de récupérer ses points dans le cas où il n'aura commis aucune infraction au cours d'une période s'étalant de 3 à 4 ans depuis la dernière infraction relevée, ou s'il suit une formation en conduite à ses frais. Mais lorsque le solde de points est à zéro, le permis de conduire est alors retiré à l'automobiliste, a averti M. Salhi en précisant que dans ce cas le conducteur sera soumis à l'obligation de refaire sa formation de A à Z et qu'au bout d'une période de six mois, il pourra postuler pour un nouveau permis de conduire. D'autre part, le représentant du ministère des Transports a assuré que les dispositifs techniques nécessaires au lancement du permis de conduire biométrique étaient déjà été mis en place par les services du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. Enfin, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales avait affirmé jeudi lors d'une séance plénière à l'APN, que le projet du permis de conduire et de la carte grise biométrique sont à même d'améliorer la sécurité routière et le contrôle des routes et des véhicules tout en indiquant que la révolution numérique et électronique en cours dans les différents services, administrations et institutions, notamment celles en rapport avec les besoins quotidiens du citoyen, viennent en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. F. O./APS