De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar La wilaya d'Oran vit au rythme des préparatifs de l'élection présidentielle prévue pour le 9 avril. Depuis quelques semaines déjà, les équipes communales s'affairent à ouvrir les registres des électeurs. D'autres étaient censées sillonner les quartiers et les bourgs de la wilaya afin defaire du porte-à-porte en vue de régulariser la situation des électeurs inscrits sur les registres des services électoraux des communes. Fonctionnant au ralenti et en fonction de la mentalité locale, le travail ne risque pas de connaître des résultats fiables. En effet, les services communaux, comme d'habitude, n'en font qu'à leur tête et n'assurent pas convenablement leur travail. Les équipes sortent quotidiennement le matin pour être officiellement sur le terrain afin de mettre à jour le fichier électoral. Ces équipes ne reviennent que le lendemain matin pour remettre ça. Entre-temps, il n'existe aucun moyen de les contrôler ou de les suivre sur le terrain. Fort heureusement, le gouvernement possède d'autres moyens et structures à même de parer à ces défaillances à peine déguisées. Il s'agit de la Direction de l'action sociale (DAS) et de l'Agence de développement social (ADS) à travers les cellules de proximité (CDP) qui ont accompli à Oran un travail d'une teneur appréciable. Cela bien qu'elles aient été saisies de manière quelque peu tardive. «Les équipes de terrain du ministère de la Solidarité nationale ont accompli un travail fort remarquable à travers leurs sites respectifs. Elles ont surpassé les équipes des communes et des daïras. C'est surtout notre système de suivi et de contrôle à travers des bulletins d'informations quotidiens qui nous a permis de vitaliser au mieux le travail de ces équipes», notera une source de la DAS d'Oran. Notons que les services électoraux de la wilaya entameront, aujourd'hui, officiellementl'opération d'assainissement du fichier électoral de la wilaya.