Les Bourses européennes étaient orientées en légère baisse mardi vers la mi-séance, tirées vers le bas par les valeurs automobiles et pétrolières, mais cela ne devrait pas les empêcher d'inscrire en mai leur meilleur mois depuis au moins novembre 2015. Les Bourses européennes étaient orientées en légère baisse mardi vers la mi-séance, tirées vers le bas par les valeurs automobiles et pétrolières, mais cela ne devrait pas les empêcher d'inscrire en mai leur meilleur mois depuis au moins novembre 2015. De son côté, Wall Street, fermée lundi tout comme Londres pour cause de jour férié, est attendue en légère hausse après avoir enregistré la semaine dernière sa progression la plus marquée depuis mars. À Paris, le CAC 40 perdait 0,32% (-14,51 points) à 4.514,89 points à 12h55. À Francfort, le Dax abandonnait 0,33% et à Londres, le FTSE 0,16%. L'EuroStoxx 50 de la zone euro cède 0,35%, tout comme l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300. A ce stade de la séance, ce dernier indice affiche une progression de 2,04% sur l'ensemble du mois de mai, soit sa hausse la plus marquée depuis le gain de 2,26% de novembre (le mois d'octobre 2015 avait été caractérisée par un bond de 8,31%). Depuis le début de l'année, le FTSEurofirst 300, qui se dirige vers sa troisième hausse mensuelle de suite, a ramené sa perte à 4,7%, contre, à titre de comparaison, un gain de 2,7% pour l'indice S&P 500 et une perte de 9,5% du Nikkei 225 sur la période. Avant la baisse, à ce stade, de mardi, l'indice paneuropéen a enchaîné cinq séances de suite de hausse, grâce notamment au recul de l'euro face aux principales devises internationales, évolution considérée comme favorable pour les nombreuses valeurs exportatrices de la cote. Face à un dollar galvanisé par la perspective d'une hausse des taux imminente aux Etats-Unis, l'euro est en recul de 2,65% sur l'ensemble du mois de mai, première baisse mensuelle en quatre mois. L'accès de faiblesse de l'euro, qui s'est stabilisé mardi face au dollar mais qui cède du terrain face au yen et à la livre, est peut-être également lié à la proximité de la prochaine réunion de politique monétaire, prévue jeudi, de la Banque centrale européenne. Sur le marché des changes, le dollar gagne encore 0,11% face à un panier de devises internationales, se traitant à un pic de deux mois. La bonne tenue du billet vert pèse sur le cours du Brent, qui, également affecté par une hausse de la production au Moyen-Orient, cède 0,62%. A son cours actuel de 49,45 dollars le baril, le Brent est en passe d'inscrire une hausse de près de 2,9% sur l'ensemble du mois de mai, ce qui serait son quatrième mois de progression d'affilée après son creux de plus de 12 ans de 27,1 dollars touché fin janvier. Le brut léger américain se traite à un niveau quasi identique à celui du Brent, à 49,40 dollars, mais c'est le fait d'une hausse de 0,14%, favorisée par un pic de la demande en ce début de grands déplacements automobiles liés à la saison estivale aux Etats-Unis. L'indice regroupant les valeurs pétrolières européennes cède 0,79% dans ce contexte, ce qui ne l'empêche pas de rester en hausse de quelque 5,3% depuis le début de l'année. La plus forte baisse sectorielle de la cote est le fait du compartiment automobile, qui recule de 0,92% à la suite de la baisse de 3,23% du titre Volkswagen. Le constructeur automobile a pourtant fait état d'une hausse inattendue de son bénéfice d'exploitation du premier trimestre, à la faveur notamment d'une reprise de provisions mises de côté dans le cadre du scandale des émissions polluantes, une bonne surprise qui, selon des acteurs de marché, a servi de prétexte à des prises de bénéfices sur la valeur. Contre la tendance, la Bourse d'Athènes gagne plus de 2%, portée par notamment par une hausse de 3,90% de son indice bancaire. Malgré le recul des Bourses, le prix des Bunds allemands est en léger repli. Après neuf séances de suite de baisse, initiées par la vigueur du dollar, le cours de l'or reprend 0,5%. Sur l'ensemble du mois de mai, il est toutefois parti pour accuser une baisse de 6,3% après un gain de près de 5% en avril. Reuters.com