Quelque 627 km de nouvelles canalisations pour le transfert d'eau et l'extension des réseaux de distribution d'eau potable (AEP) ont été réalisés à travers la wilaya de Naâma, a-t-on appris hier auprès de la direction locale des ressources en eau (DRE). Cette réalisation, sur le programme sectoriel, consiste en un total de 116 km pour les canalisations de transfert des eaux et le raccordement aux forages de captage et aux ouvrages de stockage, et le reste, soit 511 km, en la rénovation et l'extension, entre les années 2000 et 2015, du réseau d'AEP à travers les différentes communes de la wilaya, a fait savoir le chef de service des ouvrages hydrauliques à la DRE, Miloud Kerzazi. Le programme de développement du secteur a permis la réalisation, dans le cadre de la mobilisation de l'eau, qu'elle soit destinée à la consommation humaine, à l'irrigation agricole ou à l'abreuvage des cheptels, de 183 forages, dont 47% du débit de leurs eaux est destiné à l'approvisionnement de la population, a-t-il précisé. Selon le même responsable, la mobilisation des eaux dépasse largement les besoins de la wilaya, avec une dotation portée en 2015 à plus de 130 litres / jour par habitant. Un ratio devant être amélioré avec l'entrée en service prochaine d'autres ouvrages et projets de transfert des eaux du bassin de Chott El-Gharbi vers les communes de l'Ouest de la wilaya de Naâma, du Nord des wilayas de Saïda et Sidi Bel-Abbès et du Sud de celle de Tlemcen, a-t-il révélé. Ces investissements publics ont permis, selon la DRE, l'amélioration de la situation de l'AEP, la rénovation des réseaux et du stockage d'eau potable, à la faveur de la réalisation, durant la même période, de 21 châteaux d'eau assurant ensemble un approvisionnement régulier de 19 550 m3/jour. La wilaya de Naâma entend orienter le surplus des eaux mobilisées vers les nouvelles zones d'extension urbaine, les zones enclavées et les activités menées dans les le cadre des investissements industriels et agricole projetés à travers différentes régions de la wilaya, a assuré M. Kerzazi.