Les travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères préparatoire au 27e Sommet de la Ligue arabe prévu les 25 et 26 juillet, ont débuté, hier à Nouakchott, avec la participation du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et la Ligue arabe, Abdelkader Messahel. Les travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères préparatoire au 27e Sommet de la Ligue arabe prévu les 25 et 26 juillet, ont débuté, hier à Nouakchott, avec la participation du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et la Ligue arabe, Abdelkader Messahel. Les chefs de la diplomatie arabe se pencheront lors de leur réunion préparatoire présidée par le ministre mauritanien des AE, Isselkou Ould Ahmed Izid Bih, sur l'élaboration de l'ordre du jour des travaux du sommet arabe, les projets de décision relatifs aux dossiers soumis aux dirigeants arabes, dont le développement de l'action arabe commune, la situation dans certains pays arabes, la relance des mécanismes de maintien de la sécurité arabe et la lutte contre le terrorisme. La question palestinienne figurera parmi les priorités des questions soumises à la réunion ministérielle, du fait qu'elle constitue la principale affaire de la nation arabe en plus de la relance de l'initiative de paix arabe à la lumière de l'initiative française ainsi que les mécanismes onusiens y afférents. M. Messahel avait souligné, vendredi dernier, à l'issue de sa rencontre avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul-Gheit, que le sommet actuel intervenait dans une «conjoncture difficile marquée par des conflits dans de nombreux Etats arabes, notamment la Syrie, la Libye et le Yémen et la Somalie sans parler des défis sécuritaires et des dangers auxquels sont confrontés les pays de la région». Cette conjoncture exigeait, a-t-il ajouté, la «coordination des efforts de toutes les parties concernées à fin d y faire face et de préserver la sécurité et la stabilité dans la région». A l'ordre du jour également la réforme de la Ligue arabe, une revendication dont l'Algérie a demandé son accélération à travers la création de mécanismes d'action pour s'adapter aux mutations et aux développements internationaux actuels et faire face aux défis et dangers qui guettent la région arabe. Il est à noter que le ministre syrien des AE ne prendra pas part à cette réunion suite à la décision de la Ligue arabe de suspendre la qualité de membre de la Syrie. Les questions de coopération entre les pays arabes et les groupements internationaux figurent parmi les points qui seront débattus durant cette réunion, auxquels s'ajoute la coordination des politiques des pays arabes concernant les questions d'intérêt régional et international. La rencontre qui se tient en Mauritanie, pays intermédiaire entre l'Afrique et la région arabe de par sa situation géographique privilégiée, constituera une occasion pour renforcer les liens culturels et civilisationnels entre ces deux régions. Le Conseil économique et social avait soumis au sommet arabe ses recommandations concernant la mise en œuvre du plan de développement durable, la réalisation de la grande zone de libre-échange arabe et la proposition algérienne de création d'un centre arabe de coopération et de recherches sur le Sida. La Mauritanie abrite pour la première fois le sommet arabe depuis son adhésion, il y a plus de 40 ans, à la Ligue arabe, après la rétraction, en février dernier, du Maroc qui devait abriter le sommet en avril à Marrakech.