Les prix du pétrole persistent dans la tendance baissière depuis quelques semaines. Les cours du brut ont touché hier le seuil des 40 dollars dans un marché marqué par des turbulences, une baisse de la demande, et la persistance des craintes sur la surabondance d'offres. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait hier 42,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 49 cents par rapport à la clôture de jeudi dernier. Les prix du pétrole persistent dans la tendance baissière depuis quelques semaines. Les cours du brut ont touché hier le seuil des 40 dollars dans un marché marqué par des turbulences, une baisse de la demande, et la persistance des craintes sur la surabondance d'offres. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait hier 42,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 49 cents par rapport à la clôture de jeudi dernier. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light sweet crude (WTI) lâchait également 29 cents à 40,85 dollars. Le Brent et le WTI sont encore orientés à la baisse. Les prix des deux contrats pétroliers cotés à Londres et New York se sont nettement enfoncés cette semaine. Les investisseurs doutent de plus en plus d'un rééquilibrage rapide du marché après une hausse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis et le maintien des réserves d'essence à un niveau inhabituellement élevé pour la période estivale ainsi que des inquiétudes concernant un ralentissement de la croissance mondiale affectant la demande Depuis le début du mois, les prix du Brent et du WTI ont chuté de 15% chacun, soit leur plus important recul mensuel respectivement depuis décembre 2015 et depuis un an. De ce fait, des analystes s'interrogent si la fragile reprise des prix du pétrole a définitivement capoté. On estime que la chute a été entraînée par des inquiétudes persistantes entourant l'offre excédentaire mondiale de pétrole ainsi que des craintes renouvelées d'une surabondance tenace du côté des produits raffinés. Le processus de rééquilibrage du marché, ajoutent des analystes, a du plomb dans l'aile alors qu'il était censé passer à la vitesse supérieure ce trimestre après que le triumvirat Energy Information Administration, Agence internationale de l'Energie (AIE) et Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ait prévu une hausse de 1,3 million de barils par jour en moyenne de la demande mondiale de pétrole à partir du second trimestre. Toutefois, on pense que ces estimations paraissent irréalistes après que des doutes aient commencé à émerger concernant (ces) perspectives haussières pour la demande mondiale de pétrole. S. B./Agences