La 13e édition du festival Raconte-Arts a pris fin dimanche dernier, avec une cérémonie de clôture qui s'est déroulée sur la placette du village Souamaâ où participants et villageois se sont partagés des moments de joie procurés par la manifestation et toutes les activités qui se sont étalées tout au long de la semaine. La 13e édition du festival Raconte-Arts a pris fin dimanche dernier, avec une cérémonie de clôture qui s'est déroulée sur la placette du village Souamaâ où participants et villageois se sont partagés des moments de joie procurés par la manifestation et toutes les activités qui se sont étalées tout au long de la semaine. Quelque 15 000 visiteurs ont afflué à Souamaâ dans la commune éponyme de la daïra de Mekla , en plus des 4 000 habitants du village, des citoyens sont venus des communes limitrophes de la daïra de Mekla, ainsi que de toutes les localités qui ont connu le passage du Festival durant les précédentes années, aux côtés d'estivants attirés par le caractère culturel et artistique de la rencontre, a précisé Arezki Diche, président de la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques qui organise le festival. Arezki Diche a expliqué à l'APS que l'édition de cette année s'est déroulée dans des conditions très satisfaisantes grâce à la forte implication du comité de village et de tous les habitants de Souamaâ. Il a aussi affirmé que «99% des activités inscrites au programme du Raconte-Arts qui a réuni plus de 300 participants venue d'une dizaine de pays dont l'Algérie, Norvège, France, Espagne, Italie, Maroc, Tunisie, Mauritanie, CongoBrazzaville et le CongoKinshasa, ont été exécutées avec succès. De même, les 25 ateliers d'initiation à divers disciplines artistiques qui ont pris en charge plus de 270 jeunes ont été sanctionnés par la réalisation de plusieurs œuvres artistiques, notamment la statue d'un éléphant et des masques de femmes violentées qui s'inscrivent dans le cadre de deuxième thème du festival, en l'occurrence Les violences faites aux femmes. Les travaux d'ateliers ont également été exploités dans le carnaval Ayred, une tradition des Benni Snous dans la wilaya de Tlemcen pratiquée à l'occasion de Yennayer que les animateurs de la manifestation ont tenu à faire connaître aux villageois de Souâmaâ. Des fresques murales ont également été réalisées à travers tout le village par une vingtaine d'artistes peintres, présents sur place durant cette semaine d'animation artistique et culturelle, à leur tête Denis Martinez. En sus des façades ornées de couleurs et de la nouvelle allure qu'a pris cet hameau, des dizaines de spectacles chant, théâtre, conte, musique, poésie et de cinéma ont caractérisé la rencontre, en plus des conférences liées aux thèmes de la rencontre à savoir : «Il était une fois le royaume de Koukou» et «les violences faites aux femmes». Arezki Diche a également souligné qu'«au-delà de l'animation artistique et culturelle et des liens tissés entre les villageois et les participants de différentes nationalités, le festival a pour objectif de préserver le patrimoine matériel et immatériel de la région à travers le choix de thèmes liés à l'histoire, tout en sensibilisant les citoyens sur certaines questions d'actualité tels que les dépassements commis à l'encontre des femmes». Les organisateurs ont également annoncé qu'après avoir sillonné les communes de Taourirt Mokrane, Djemaâ Saharidj, Iguerssafene, Souamaâ, la 14e édition du festival Raconte-Arts se déroulera l'année prochaine à Ath Ouabane, dans la commune d'Akbil, daïra d'Aïn El Hammam. R. C.