Les Etats-Unis ont annoncé fin juillet les premiers cas d'infection par moustiques autochtones, alors que jusqu'alors le virus avait été «importé» par des voyageurs revenant de pays affectés. Il n'existe aucun traitement actuellement contre le Zika qui, dans quatre cas sur cinq, n'entraîne pas de symptômes et passe inaperçu. Il ne peut infecter deux fois la même personne Les autorités sanitaires américaines ont expérimenté sur l'homme un second vaccin contre le virus Zika, qui peut causer des malformations du foetus et qui se propage aux Etats-Unis et en Amérique latine. Le vaccin exploratoire de l'Institut américain des allergies et maladies infectieuses (Niaid) sera administré à 80 volontaires en bonne santé âgés de 18 à 35 ans répartis dans trois sites de recherches aux Etats-Unis, a annoncé l'agence fédérale. La première dose a été donnée mardi, a-t-elle précisé dans un communiqué. «Un vaccin sûr et efficace pour prévenir l'infection par le virus Zika et les dramatiques malformations congénitales qu'il cause est un impératif de santé publique», a commenté Anthony S. Fauci, directeur du Niaid. «Les résultats de l'expérimentation animale ont été très encourageants. Nous sommes ravis d'être désormais en mesure de procéder à la première étude sur des personnes», a-t-il poursuivi. Pour M. Fauci, qui avait prévenu qu'un vaccin prendrait plusieurs années à développer, a estimé que le lancement de cet essai constituait un «important pas en avant». Ce vaccin expérimental ne peut inoculer le Zika. Il a vocation à pousser le corps à développer une réaction immunitaire lorsqu'il est confronté au virus transmis principalement par le moustique. Le mois dernier les tests d'un autre vaccin expérimental mis au point par le laboratoire Inovio Pharmaceuticals et la biotech sud-coréenne GenOne Life Sciences ont débuté. Ils ont lieu à Québec au Canada, et à Miami et Philadelphie aux Etats-Unis. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) estiment que plus de 50 pays et territoires, pour la grande majorité en Amérique latine et dans les Caraïbes, se trouvent dans une situation de transmission active du virus. Les Etats-Unis ont annoncé fin juillet les premiers cas d'infection par moustiques autochtones, alors que jusqu'alors le virus avait été «importé» par des voyageurs revenant de pays affectés. Il n'existe aucun traitement actuellement contre le Zika qui, dans quatre cas sur cinq, n'entraîne pas de symptômes et passe inaperçu. Il ne peut infecter deux fois la même personne. Mais si une femme enceinte est contaminée, il peut causer de graves malformations congénitales chez son foetus, en particulier la microcéphalie. Les premiers résultats des tests du vaccin du Niaid sont attendus pour janvier 2017. S'ils sont satisfaisants, une deuxième phase d'essais dans des pays où le virus est endémique devrait suivre peu après. APS