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Une tentative d'émigration clandestine de 108 personnes déjouées à Annaba Les Haraga ont tenté de quitter le pays à bord de neuf embarcations de fortune
La «harga» continue de tenter de nombreux jeunes algériens malgré les drames terribles enregistrés en mer Méditerranée. Pas plus tard que samedi dernier, des tentatives d'émigration clandestine de 108 personnes, à bord de neuf embarcations de fortune, ont été déjouées par les unités des Garde-côtes de Annaba, au Nord de Ras El Hamra. Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, l'opération menée dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, a permis aux unités des Garde-côtes de Annaba de déjouer cette tentative. Selon des chiffres donnés par les médias, les Gardes-côtes algériens ont arrêté près d'un millier de harraga en six mois, l'année dernière. La «harga» continue de tenter de nombreux jeunes algériens malgré les drames terribles enregistrés en mer Méditerranée. Pas plus tard que samedi dernier, des tentatives d'émigration clandestine de 108 personnes, à bord de neuf embarcations de fortune, ont été déjouées par les unités des Garde-côtes de Annaba, au Nord de Ras El Hamra. Selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, l'opération menée dans le cadre de la lutte contre l'émigration clandestine, a permis aux unités des Garde-côtes de Annaba de déjouer cette tentative. Selon des chiffres donnés par les médias, les Gardes-côtes algériens ont arrêté près d'un millier de harraga en six mois, l'année dernière. La plupart de ceux-ci ont été arrêtés dans des barques ou des bateaux de pêche qui partaient des côtes de Annaba, Ben Saf et Tipasa en direction de l'Italie ou de l'Espagne. Selon le rapport 2014 de l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (Frontex), près de 13 000 migrants algériens ont été arrêtés aux frontières européennes en 2014, faisant de l'Algérie le 9e pays des provenances de migrants. Il faut dire que ces chiffres ne peuvent pas être exacts car ne sont comptabilisés que les migrants arrêtés par les Gardes-côtes algériens ou les autorités des pays de destination. A cela s'ajoute le nombre macabre des disparus en mer. Certains corps ont certes été repêchés, mais combien ne l'ont pas été. L'Algérie essaye pourtant de lutter contre ce phénomène qui connait une certaine régression depuis 2008. Année où les autorités ont adopté une loi criminalisant la harga. La «sortie illégale du territoire» est devenue, à l'automne 2008, un délit passible de 6 mois de prison et de 10 ans pour les passeurs. Etant également une destination pour les migrants clandestins africains, l'Algérie a prévu un autre article de loi concernant l'entrée irrégulière sur son sol. Cet article prévoit des peines de prison allant de 2 à 5 ans pour les personnes qui «directement ou indirectement facilitent ou tentent de faciliter l'entrée, la circulation, le séjour ou la sortie de façon irrégulière d'un étranger en Algérie». Et dans le cadre de la lutte permanente contre ce fléau, un détachement combiné d'El-Oued a arrêté, samedi dernier, près des frontières, cinq immigrants clandestins de nationalité syrienne», ajoute la même source. R. I.