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Les forces marocaines répriment une manifestation pacifique des Sahraouis à El-Ayoun occupée Au moment où le Polisario dénonce les violations répétées de son territoire
Les forces marocaines sont intervenues brutalement pour réprimer une manifestation pacifique organisée par des jeunes sahraouis sur la plage de Foum El Ouad, située à 25km à l'ouest de la ville occupée d'El Ayoun, rapporte l'agence de presse sahraouie (SPS). Les manifestants sahraouis ont scandé des slogans réclamant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et l'indépendance et dénonçant le pillage systématique des richesses et ressources naturelles sahraouies par l'occupant marocain, a précisé SPS hier. Les forces marocaines sont intervenues brutalement pour réprimer une manifestation pacifique organisée par des jeunes sahraouis sur la plage de Foum El Ouad, située à 25km à l'ouest de la ville occupée d'El Ayoun, rapporte l'agence de presse sahraouie (SPS). Les manifestants sahraouis ont scandé des slogans réclamant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et l'indépendance et dénonçant le pillage systématique des richesses et ressources naturelles sahraouies par l'occupant marocain, a précisé SPS hier. Les forces de répressions marocaines, en uniforme et en civil, ont fait recours à la force pour disperser la manifestation, laissant plusieurs blessés parmi les protestants. Elles ont procédé également à l'arrestation de la militante et ex-prisonnière politique sahraouie, Sukaina Djed Ahlou, la journaliste Nazha Khaldi, Laroussi Andour et El Gardek Khaded qui ont été transférés au siège de la gendarmerie marocaine de la ville d'El Ayoun occupée, selon la même source. Les autorités d'occupation marocaines poursuivent leur siège militaire sur la plage de Foum El Ouad, saccageant les maisons, détruisant les tentes des Sahraouis et confisquant leurs biens, a-t-on ajouté. Il est à rappeler que le bureau permanent du secrétariat national (SN) du Front Polisario a appelé, cette semaine, l'ONU et le Conseil de sécurité à la mise en place d'un poste de contrôle permanent dans la région d'Alguergarat, afin d'empêcher d'éventuelles violations marocaines de l'accord du cessez-le-feu signé en 1991 dans l'attente de la décolonisation du Sahara occidental. Réuni en session extraordinaire, sous la présidence du président sahraoui, SG du front Polisario, Brahim Ghali, le Bureau du SN a appelé à des mesures «immédiates et décisives» pour arrêter ces comportements «hostiles et irresponsables» et imposer le respect des clauses de l'accord en vigueur, signé entre le Front Polisario et le Maroc sous les auspices de l'ONU le 6 septembre 1991, et le retour sans plus tarder du reste de la composante civile de la Minurso dans ses pleines fonctions. Il a également mis en garde contre «les conséquences qui peuvent découler de cette situation qui menace la paix et la stabilité de toute la région», selon un communique du bureau du SN. Le Front Polisario avait appelé l'ONU, la semaine dernière, également à prendre des sanctions immédiates contre le Maroc, afin d'empêcher l'aggravation de la situation au Sahara occidental occupé, théâtre de violations à l'égard de la population sahraouie, avec des conséquences désastreuses. Dans une lettre adressée au Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le Front Polisario a informé l'ONU qu' «en date du 11 août 2016, les forces d'occupation marocaines ont procédé au Sahara occidental et à plusieurs reprises, à traverser le mur militaire marocain vers la zone Alguergarat, située dans le secteur de la 1re Région militaire sahraouie.» «Les forces marocaines ont mobilisé des unités militaires, en violation de la zone en question, soutenues par des unités mobiles de transport et de génie militaire, appuyées par une reconnaissance aérienne», a ajouté le président de la République arabe sahraouie démocratique, Brahim Ghali, dans la lettre adressée à Ban-ki-moon. R. N.