La JSK est engagée dans plusieurs compétitions et, du coup, elle a besoin de travailler dans la tranquillité. Le club a beaucoup souffert ces dernières années. Il est temps que toutes les forces de la région s'unissent derrière l'équipe qui doit revenir en force Serait-ce de la paranoïa ou bien Mouassa sait-il de qui il parle quand il appelle à ce qu'on le laisse travailler tranquillement ? Incontestablement, le coach des Kabyles est en train de réinstaller progressivement les Canaris sur des rails, dont ils ont été contraints d'en sortir à cause et surtout à force de manoeuvres de déstabilisation attribuées selon les proches du club à un groupe de revanchards sans pour autant que le mobile justifiant cette rancœur, si tant est qu'il soit sérieusement cerné, n'ait jamais été rendu public, à l'exception bien entendu des explications données à sens unique par le président en exercice en l'occurrence Moh Hannachi. Pour avoir, deux saisons durant, résisté à toutes les charges possibles des personnes qui lui étaient hostiles, des charges très souvent accompagnées de coup en dessous de la ceinture, l'inamovible président des Jaune et Vert est finalement ressorti grandi et conforté malgré un enchaînement de résultats catastrophiques dans le championnat et ce jusqu'à frôler la correction, évitant la rétrogradation de justesse. Le choix ce Mouassa a-t-il été le bon quand il a fait appel à un coach habitué de la maison et surtout bénéficiant d'une effective empathie auprès du public pour ne pas dire même des supporteurs parmi les plus ultras ? Un choix judicieux puisque la JS Kabylie terminera avec un formidable enchaînement de bons résultats la saison à la quatrième place ex aequo avec le CR Belouizdad et à deux points seulement du deuxième. Une fin de saison qui du coup fera changer de 180° le cap jusque-là recherché par l'opposition ou sinon une partie, la plus importante par ailleurs, d'un public dont la manipulation n'échappait pas à une opinion sportive nationale spectatrice de ce qui se passait au sein d'une association réputée par la qualité de son organisation, la communion staff-population, le professionnalisme des footballeurs qui la rejoignaient et enfin la qualité des entraîneurs qui ont eu à la diriger, et forcément du palmarès matérialisant un règne presque sans partage sur la discipline sur le plan national, régional et continental. C'est cette aura que semblent retrouver les Canaris après deux journées de cette saison 2016-2017 et c'est vraisemblablement pour éviter que ne prenne la mayonnaise que «certaines parties» non encore identifiées chercheraient à gripper la mécanique. Ce qui explique par voie de conséquence les propos tenus par le coach des Kabyles à des confrères d'un quotidien spécialisé (Le Buteur). «Nous avons effectué une bonne préparation estivale avec l'ambition de réaliser une grande saison. La JSK est engagée dans plusieurs compétitions et du coup, elle a besoin de travailler dans la tranquillité. Le club a beaucoup souffert ces dernières années. Il est temps que toutes les forces de la région s'unissent derrière l'équipe qui doit revenir en force. Je ne demande pas grand-chose, juste qu'on nous laisse travailler dans la sérénité, le reste on connaît bien notre métier, nous savons bien où nous allons. On cherche à redorer le blason du club, il est inadmissible qu'un club comme la JSK joue les seconds rôles.» L'équipe de la JS Kabylie semble être pour cette saison l'une des rares équipes à pouvoir effectivement contrarier sinon mettre en échec pour le titre de champion, la puissante équipe de l'USM Alger. C'est sans doute cette perspective qui fait que l'opposition se remette de nouveau en ordre de marche, même si toute stratégie qu'elle envisagera de mettre en place risque d'être battue en brèche en ce sens que les résultats immédiats jouent pour Moh Hannachi et qu'au vu de la manière dont ils sont réalisés, il n'y a que peu de chances pour que ressurgissent les vieux démons. A. L.