Les prix du pétrole repartaient, hier, en hausse en cours d'échanges européens alors que les marchés continuent d'analyser les conséquences de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une limitation de leur production. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 50,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 53 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI), pour le contrat de novembre gagnait 48 cents à 48,72 dollars. En séance, le Brent a atteint 50,71 dollars, son plus haut niveau depuis cinq semaines, et le WTI 48,82 dollars, au plus haut depuis près de cinq mois. Les prix du pétrole repartaient, hier, en hausse en cours d'échanges européens alors que les marchés continuent d'analyser les conséquences de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sur une limitation de leur production. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 50,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 53 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI), pour le contrat de novembre gagnait 48 cents à 48,72 dollars. En séance, le Brent a atteint 50,71 dollars, son plus haut niveau depuis cinq semaines, et le WTI 48,82 dollars, au plus haut depuis près de cinq mois. Les cours de l'or noir s'étaient envolés suite à l'annonce mercredi soir que l'Opep comptait limiter sa production à un niveau entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, alors qu'elle en a produit 33,47 millions en août selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE), le baril de Brent gagnant 7,35% et le WTI 7,89% entre cette annonce et la clôture de vendredi. «Ce que cet accord a d'important n'est pas tant le montant de la diminution de production, mais le fait que l'Arabie Saoudite et l'Opep reprennent un rôle de gestion active. Il est difficile de surestimer l'impact de ce changement», soulignaient les analystes de Société Générale. Les marchés ont cependant hésité en fin de semaine dernière avant de franchir le cap symbolique des 50 dollars pour le baril de Brent, de nombreux détails restant à clarifier avant que l'accord soit acté. «La réaction en demi-teinte des marchés montre bien la prudence des investisseurs en ce qui concerne le pétrole», notait Tamas Varga, analyste chez PVM. «Une des questions principales est de savoir si la Russie acceptera de se joindre à l'accord», soulignait-il. La Russie, un des principaux producteurs de pétrole au monde, ne fait pas partie de l'Opep et n'a pas participé à la réunion d'Alger. Vendredi dernier, la Russie est restée prudente, indiquant attendre les détails concrets de l'accord surprise trouvé par les membres de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (Opep) avant de décider tout gel de sa production. «Entre octobre et novembre, les pays membres de l'Opep vont travailler sur les paramètres concrets de leur proposition» de réduction de la production de pétrole, a déclaré le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak, cité par l'agence Interfax. «Nous parlons de maintenir les niveaux (de production) qui ont été atteints. Mais savoir à quel niveau, c'est encore en discussion», a-t-il ajouté. M. Novak avait déjà jugé jeudi que l'accord trouvé mercredi par les pays membres de l'Opep était «une décision très positive», tout en affirmant que Moscou ne comptait pas abaisser sa production de pétrole pour le moment. Selon le ministre, un groupe de travail russo-saoudien doit se réunir début octobre pour évoquer d'éventuels efforts communs pour stabiliser le marché. La semaine dernière, la Russie avait annoncé que sa production de pétrole avait atteint en septembre des niveaux record en dépassant 11 millions de barils par jour. La chute des prix du pétrole a contribué à plonger l'économie russe, très dépendante des hydrocarbures, en récession et le président Vladimir Poutine a jugé début septembre que ces prix n'étaient pas «justes» actuellement. B. A./Agences