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Mohammed Salah, Louiza Ouzlag et Mustapha Bouchouareb lauréats du prix Mohamed Dib Des œuvres dans les trois langues sont, pour la première fois, récompensées
Le concours a vu la participation de 72 œuvres, dont 18 ont été présélectionnées par un jury présidé par le romancier Mohammed Serri, assisté par Afifa Brerhi L'association La Grande Maison a décerné, samedi dernier, à Tlemcen, le Prix Mohamed Dib de littérature aux écrivains Mohammed Salah, avec son roman intitulé Sisyphe en faux sourire en langue arabe, Louiza Ouzlag pour son récit Jar Ijni Tmurt en tamazight, et Mustapha Bouchouareb a été distingué pour son roman Fetwa. Ce Prix, organisé sous le patronage du ministre de la Culture et en collaboration avec l'Office des droits d'auteur (Onda), vise à encourager les jeunes auteurs et à promouvoir la production littéraire nationale, La cérémonie de remise de prix aux lauréats a été présidée par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, en présence du wali de Tlemcen, de Colette Dib et d'un grand nombre d'hommes de culture. Le ministre a souligné lors de cette cérémonie que l'importance d'un Prix ne se mesure pas dans la somme d'argent dont il est doté mais dans sa valeur morale en affirmant que «le lauréat d'un Prix est un auteur qui débute sa carrière mais son nom restera lié à celui de Mohamed Dib, un homme de lettres et un créateur de renommée internationale», rapporte l'APS. Il a, par ailleurs, indiqué que son département soutiendra tous les Prix portant les noms d'hommes de lettres algériens et des chouhada. Le ministère soutiendra «matériellement et moralement ces distinctions pour assurer la pérennité de tous les Prix dédiés à des symboles de la littérature algérienne contemporaine comme Mohamed Dib, Assia Djebbar ou encore Moufdi Zakaria et d'autres noms d'hommes de lettres d'expression arabe», dira-t-il. «Le Prix Mohamed Dib dont les organisateurs avaient rencontré des difficultés dans le passé, bénéficiera de toutes les garanties pour assurer son succès», ajoutera M. Mihoubi. Le ministre a longuement évoqué la place de Mohamed Dib dans le mouvement littéraire national, soulignant qu'il a dépeint avec sincérité et justesse les conditions de vie des Algériens durant la période coloniale et après le déclenchement de la Révolution armée ainsi que les aspirations du peuple à la liberté et à la vie dans la dignité dans son pays. M. Mihoubi a également annoncé que son département contribuera à l'organisation des festivités du centenaire de la naissance de Dib (1920/2020) en collaboration de l'Association La Grande maison, qui a repris le titre d'un des ouvrages phare de cet homme de lettres. La présidente de l'Association organisatrice du prix, Sabéha Benmansour, a, pour sa part, souligné que cette édition a récompensé, pour la première fois, des œuvres rédigées en arabe, en tamazight et en français. Elle a également rappelé que le concours a vu la participation de 72 œuvres, dont 18 ont été présélectionnées par un jury présidé par le romancier Mohammed Serri, assisté par Afifa Brerhi. rapporte l'APS La deuxième étape a permis de sélectionner trois œuvres en langue arabe, deux en tamazigh et quatre en français. Le jury s'est réuni, vendredi, passé pour designer les heureux lauréats. a signalé la même responsable. Sabéha Benmansour a rappelé que la cérémonie de remise des prix se déroule parallèlement avec la tenue d'une rencontre littéraire intitulée «Salons d'artistes» mettant en exergue l'identité, la richesse et la diversité des cultures. S. B./APS