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Obama reconnaît les limites de son plan
La sortie de crise n'est pas à attendre avant 2010
Publié dans La Tribune le 19 - 02 - 2009

Malgré la signature, mardi dernier, du gigantesque plan de relance de 787 milliards de dollars, aux Etats-Unis, Barak Obama a reconnu, amplement, que cette action «ne représente pas non plus la totalité de ce que nous allons faire pour renverser la situation économique».
Les propos d'Obama ont été déjà précédés de ceux de quelques spécialistes qui ont avoué que les effets du plan ne se ressentiront que l'année prochaine. Autrement dit, la crise a de beaux jours devant elle. Ainsi, il est aisé de déduire que, même si l'économie américaine a démontré au monde entier qu'elle est la locomotive, la crise ne pourrait être endiguée seulement par ce plan ni par les mesures prises par les pays les plus industrialisés. C'est une affaire beaucoup plus vaste. Hier, le Premier Ministre britannique, Gordon Brown, a reçu le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, et le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, en vue du sommet du G20 qui se tiendra en avril dans la capitale britannique. Les préparatifs vont bon train. Après le G7, il y a quelques jours à Rome, le G20 promet de compléter le plan Obama. Il faut dire que le début de la fin de la crise n'est pas pour demain. L'économie réelle est toujours en souffrance. La récession a touché pratiquement tous les pays, y compris ceux qui ont affichés durant plusieurs mois une certaine résistance.
Le directeur du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, plus alarmiste, a affirmé que la sortie de crise au plan mondial n'est pas à attendre avant «début 2010 si on fait tout comme il faut», c'est-à-dire «aller jusqu'au bout du nettoyage du bilan des banques», qui ne «se met pas en place assez vite».
Donc, outre les différents plans adoptés pour sauver ce qu'il reste des économies, les dirigeants du monde devraient suivre une feuille de route précise. Le premier faux pas peut compromettre tout ce qui a été fait jusque-là. Le message du FMI est clair. Pour le moment, les signes de la gravité de la situation sont là.
En premier lieu, l'Europe et les Etats-Unis, qui risquent gros dans les prochains jours si des mouvements sociaux osaient pousser le bouchon un peu plus loin.
Pour preuve, l'Organisation internationale du travail (OIT) a averti, dans un rapport, publié hier, contre les conséquences de la crise économique mondiale sur le continent asiatique (touché de plein fouet par la crise comme les pays occidentaux), qui pourrait enregistrer cette année 23 millions de chômeurs en plus et 140 millions de pauvres.
L'organisation prévoit un retour du «taux de travailleurs pauvres à son niveau de 2004» dans la région Asie-Pacifique. Parmi les autres conséquences de la crise dans la région, l'OIT évoque la stagnation, voire la baisse du pouvoir d'achat, le ralentissement de l'exode rural, en raison des licenciements dans l'industrie et les services, des risques d'explosion sociale ou encore de déscolarisation d'enfants pauvres obligés de «travailler pour aider leurs familles». L'Europe et l'Oncle Sam ne sont pas loin de cette situation. Attendons pour voir…
S. B.


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