Les produits de large consommation affichent des prix élevés ces jours-ci dans les différents marchés de la capitale. Lors d'une tournée au marché Mohammed Bougherfa (ex-Tnach), dans la commune de Belouizdad, nous avons constaté que les prix des fruits et des légumes étaient élevés. La flambée des prix des fruits, ces derniers jours, s'explique par leur cherté au niveau des marchés de gros, selon les commerçants interrogés. «Ce n'est pas de notre faute Les produits de large consommation affichent des prix élevés ces jours-ci dans les différents marchés de la capitale. Lors d'une tournée au marché Mohammed Bougherfa (ex-Tnach), dans la commune de Belouizdad, nous avons constaté que les prix des fruits et des légumes étaient élevés. La flambée des prix des fruits, ces derniers jours, s'explique par leur cherté au niveau des marchés de gros, selon les commerçants interrogés. «Ce n'est pas de notre faute. C'est toujours comme cela, le fruit affiche des prix exagérés les premiers temps puis ils baissent, donc je trouve que cela est logique», nous a affirmé le propriétaire d'un étal de fruits au niveau du marché cité. La pomme à 300 dinars, la mandarine à 250 dinars, les oranges à 350 dinars, la grenade à 200, les bananes entre 250 et 350 dinars et la poire entre 160 et 250 dinars. S'agissant du raisin, qui est un produit en fin de saison, il affiche des prix exorbitants par rapport à la qualité proposée, chose remarquée et dont se plaignent les clients. «Le raisin proposé n'est pas de la bonne qualité, il est trop petit, mais son prix est élevé», a dit un citoyen. «Le seul produit qui affiche des prix de plus en plus abordables ces derniers jours est bien la datte, qui est proposée entre 350 et 500 dinars le kilo, selon la variété», a estimé un autre citoyen. Pour ce qui est des légumes, la pomme de terre oscille entre 40 et 50 dinars, l'oignon de 25 à 40 dinars. La carotte à 60 dinars, l'aubergine à 80, le navet entre 50 et 60 dinars, le chou-fleur à 120 dinars. Au moment où la courgette est proposée entre 150 et 160 dinars, la tomate oscille entre 40 et 50 dinars. Le concombre à 100 DA, la laitue à 120 DA, le poivron vert à 150 et le piment fort à 180 dinars le kilo. S'agissant des haricots verts, ils sont proposés à 120 dinars au moment où les haricots rouges et blancs ont atteint les 200 dinars et l'ail 600 da le kilo. Quant aux herbes aromatiques, les épinards, le persil et la coriandre oscillent entre 15 et 30 dinars. L'œuf coûte entre 340 et 360 dinars le plateau de 30. Pour les variantes, les olives mélangées sont à 400 DA, dénoyautées à 420, les olives noirs à 350 le kilo. Lors de notre virée au marché, les citoyens rencontrés ont affirmé que les produits alimentaires ont flambé, ils ont, toutefois, expliqué qu'ils n'ont pas le choix, et qu'ils ne peuvent pas s'en passer de ces produits nécessaires, disent-ils. «Les prix sont trop élevés mais on n'a pas le choix. Pour les fruits, on peut tricher de temps en temps et compenser avec d'autres produits tels que les yaourts, mais les légumes, on doit les acheter», nous a confié une maman, la quarantaine. «La viande blanche a connu une flambée ces jours ci. Un poulet vidé coûte 450 dinars le kilo», soutiendra-t-elle. S'agissant des prix des poissons, nous avons remarqué que la sardine est proposée à 450 DA, le merlan et la sépia à 1 200, la crevette rouge à 3 000, la blanche à 1 000 dinars le kilo. Selon le vendeur interrogé sur les prix, «les citoyens consomment le poisson et achètent les différents produits proposés malgré la cherté». «Les clients demandent les poissons, ignorant les prix. Même si on propose un produit à 1 800 dinars et le même à 1 200 dinars chez un autre commerçant, le client préfère acheter celui de 1 800 dinars», affirme notre interlocuteur. La même situation a été relevé au niveau des autres marchés, à savoir les marchés Ali-Mellah et Ferhat-Bousaad , dans la commune de Sidi M'hamed, d'El Makaria et de Bab Ezzouar, avec un écart oscillant entre 10 jusqu'à 100 dinars sur le produit. «J'ai acheté le raisin à 250 dinars, le poivron à 150 et la pomme de terre à 45 dinars au marché de Bab Ezzouar. Je trouve que les prix sont les mêmes partout», dira Ahmed, la cinquantaine. «Je suis passée vendredi dernier au marché d'El Makaria pour faire mes courses de la semaine. Lors de ma tournée, j'ai constaté que les prix sont élevés», dira Amina. C. C.