A l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la 15e édition du séminaire international de littérature Abdelhamid Behadouga, mardi dernier à Bordj Bou- Arreridj, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a assuré que la manifestation sera institutionnalisée en tant que manifestation internationale annuelle. A l'occasion de la cérémonie d'ouverture de la 15e édition du séminaire international de littérature Abdelhamid Behadouga, mardi dernier à Bordj Bou- Arreridj, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a assuré que la manifestation sera institutionnalisée en tant que manifestation internationale annuelle. Le ministre a souligné que «l'Etat algérien parraine toute initiative culturelle qui préserve et valorise le patrimoine», ajoutant que «le président de la République Abdelaziz Bouteflika a consacré dans la nouvelle Constitution le droit à la culture comme étant un droit garanti à tous les citoyens», rapporte l'APS. Eclipsée pendant cinq années, cette rencontre qui a repris avec son actuelle 15e édition, réunit des écrivains et romanciers algériens et arabes et doit être institutionnalisée du fait qu'elle s'intéresse à un patrimoine culturel et œuvre à préserver le débat sur la création romancière, a ajouté le ministre. Il a précisé que «le retour de ce séminaire international après plusieurs années d'éclipse est en soi une reconnaissance à la contribution du défunt Benhadouga au théâtre, à la poésie, à la littérature populaire, à la traduction et au roman». Azzedine Mihoubi a rappelé que le défunt Benhadouga était un des pionniers du roman algérien et un chroniqueur fidèle des transformations de la société algérienne durant les premières années de l'indépendance. De son côté, Dr Saïd Boutadjine, commissaire du séminaire international de littérature Abdelhamid Behadouga, a souligné que «l'actuelle édition se distingue par la participation de plusieurs jeunes universitaires et la tenue d'activités collatérales de théâtre, de cinéma, en plus l'instauration du prix du meilleur roman». La rencontre organisée sous l'égide du président de la République aborde plusieurs axes dont l'esthétique du roman algérien, études sur les pionniers du roman algérien et les auteurs de la nouvelle génération et le rôle du mouvement de critique littéraire. Le comissaire de la manifestation a également annoncé l'organisation future d'un prix du meilleur roman en tamazight. La cérémonie d'ouverture a donné lieu à la distinction de la famille du défunt Benhadouga et de la romancière Hadjer Kouidi par le ministre et le wali de Bordj Bou-Arreridj, Abdessami Saïdoune. Placé sous le thème : «Le roman et les arts entre expérimentation et critique», le séminaire qui se tient au complexe culturel Aïcha-Haddad réunit des chercheurs des différentes universités nationales ainsi que d'Egypte, Irak, Jordanie, Maroc, Emirats arabes unis, France et d'Espagne. R. C.