La pratique du sport est, de nos jours, très souvent conseillée par le médecin, voire prescrite comme un médicament. Les activités physiques constituent un bon remède contre le surpoids, stress, colon, asthme et beaucoup de maux très largement répandus. Beaucoup de gens se mettent à l'œuvre, non pour faire de la compétition et disputer des titres, mais rien que pour se sentir mieux dans leur peau. La pratique du sport est, de nos jours, très souvent conseillée par le médecin, voire prescrite comme un médicament. Les activités physiques constituent un bon remède contre le surpoids, stress, colon, asthme et beaucoup de maux très largement répandus. Beaucoup de gens se mettent à l'œuvre, non pour faire de la compétition et disputer des titres, mais rien que pour se sentir mieux dans leur peau. Des femmes au foyer, fonctionnaires, enseignants ou des chauffeurs de bus s'inscrivent dans des salles spécialisées pour lutter contre l'obésité et la déprime, ou tout simplement se remettre constamment en forme et optimiser leurs fonctions biologiques (rythme cardiaque, respiration, performance musculaire…). La demande dans ce domaine est bien réelle. Au niveau de l'école, l'éducation physique et sportive (EPS) figure au programme de tous les élèves, mais les moyens mis en œuvre laissent souvent à désirer. L'absence de salles, le manque de matériel pédagogique et le défaut d'encadrement spécialisé font que le sport scolaire reste bien loin d'offrir des prestations adéquates nécessaires à la concrétisation de ses objectifs initiaux. Les associations d'amateurs souffrent quasiment des mêmes maux. Les infrastructures publiques du sport, mal gérées, manquent de commodités les plus élémentaires. En raison de la forte demande et de leur capacité limitée de prise en charge, les promoteurs de ces associations se limitent à l'engagement d'athlètes de leur entourage immédiat. Résultat, beaucoup de citoyens recourent aux clubs et aux salles privées où ils bénéficient d'une bonne prise en charge, d'un suivi individualisé et d'une plus grande flexibilité en matière de programmation de leur séance. Dans toutes les grandes villes de la wilaya de Béjaïa, des établissements spécialisés ont ouvert leurs portes pour satisfaire cette demande en nette croissance. Des salles d'aérobic et de fitness, exclusivement réservées aux femmes, croulent sous la demande. Des ménagères en surpoids et des femmes actives stressées en sont devenues accoutumées. Au prix modeste de 100 à 200 dinars pour une séance d'une heure, les femmes ne lésinent pas pour se rajeunir et se débarrasser des kilos en plus. Les hommes, de leur côté, préfèrent s'inscrire dans les salles de musculation pour se tonifier et se rafraîchir. La majorité des adeptes de ses salles conçoivent leur pratique comme un simple exercice de remise en forme. Certains jeunes se mettent, en revanche, «au fer» pour se constituer un look et une musculature impressionnante. Là aussi, le prix de la séance d'une heure qui varie entre 100 et 200 dinars (selon la ville et la demande enregistrée) n'est pas du tout dissuasif. Pour preuve, la demande de ce type de services est de l'avis de tous en nette progression. Des citoyens, interrogés à ce propos, souhaitent aussi l'ouverture de piscines pour répondre aux vœux de personnes fort nombreuses souffrant d'affections respiratoires diverses (asthme, allergies…). Des femmes désirent aussi une amplification et une diversification de l'offre à travers le lancement d'autres disciplines comme la danse, la gym et la natation. Une meilleure exploitation du patrimoine public en la matière, quitte à rendre les prestations payantes pour les non-licenciés, peut offrir un cadre idéal à cette dynamique naissante. Ce serait bien, à la fois, pour la société et pour l'entretien de ces infrastructures qui sont souvent à l'abandon. Une idée à mûrir ! K. A.