«La réhabilitation des deux unités de raffinage d'Arzew et de Skikda nous a permis de réduire notre facture d'importations des produits pétroliers tels que les carburants, d'un milliard de dollars au titre de l'exercice de 2016», a souligné le vice-président de l'activité Aval du Groupe Sonatrach, Akli Remini en marge de l'ouverture d'un Congrès et salon dédiés au pétrole, au gaz et à la pétrochimie Ogex 2016, initiés par une agence de communication. «La réhabilitation des deux unités de raffinage d'Arzew et de Skikda nous a permis de réduire notre facture d'importations des produits pétroliers tels que les carburants, d'un milliard de dollars au titre de l'exercice de 2016», a souligné le vice-président de l'activité Aval du Groupe Sonatrach, Akli Remini en marge de l'ouverture d'un Congrès et salon dédiés au pétrole, au gaz et à la pétrochimie Ogex 2016, initiés par une agence de communication. L'Algérie importait près de deux millions de tonnes de gasoil et 500 000 tonnes d'essence par an. Le recours aux importations a été rendu nécessaire par le besoin de combler le déficit créé par les arrêts pour entretien et rénovation des raffineries d'Alger, Skikda et Arzew, faut-il le rappeler. Pour répondre aux besoins nationaux en produis dérivés dont le gasoil, Sonatrach a lancé un programme de développement de l'industrie du raffinage. Un programme scindé en deux axes en l'occurrence la réhabilitation des vielles raffineries pour porter les capacités installées de 22 à 27 millions de tonnes par an, mais aussi la réalisation de nouvelles raffineries afin de rehausser les capacités de production et de traitement des produits dérivés pour répondre aux besoins nationaux. Selon M. Remini, la réhabilitation des raffineries d'Arzew et de Skikda sur les six relevant de l'Aval a ainsi permis d'accroître la production des produits pétroliers, actuellement de l'ordre de 30 millions de tonnes par an. Signalons qu'avant sa rénovation, la raffinerie d'Arzew traitait 2,5 millions de tonnes par an de pétrole brut saharien et 280 000 tonnes de pétrole importé. Aujourd'hui, sa capacité de traitement est passée à 3,8 millions de tonnes par an. Pour ce qui est de la raffinerie de condensat de Skikda qui avait une capacité de traitement de 5 millions de tonnes par an, et 20 000 tonnes de bitumes, elle traite, après la rénovation de son complexe 980 000 tonnes de gasoil, 550 000 tonnes de fuel et 490 000 tonnes d'essence normale ainsi que 120 000 tonnes de bitumes. Une fois la demande nationale en ces produits satisfaite totalement (à l'horizon 2040, notamment avec le passage à un niveau de production de l'ordre de 50 millions de tonnes annuellement), le Groupe pétrolier national compte entamer l'exportation en partie de ses produits d'ici 2022. «Ces objectifs seront atteints avec la réalisation de quatre autres unités de raffinages à Biskra, Hassi Messaoud, Arzew et Skikda», a fait savoir M. Remini, précisant que chacune de ces nouvelles unités produira 5 millions de tonnes de produits pétroliers par an. D'autres investissements dans ce domaine sont également programmés, comme la construction d'un hydrocraqueur d'une capacité de production de 4,5 millions de tonnes de gasoil par an et un projet de reforming à Skikda, a-t-il ajouté. «Tous ces projets sont déjà lancés. Nous envisageons la signature des contrats d'ingénierie et de construction (EPC) pour les deux projets de raffineries à Tiaret et Hassi Messaoud, entre mai et juin prochains», a noté le vice-président de l'activité Aval du Groupe Sonatrach. B. A./APS 37 exposants dans le domaine de l'énergie au salon OGEX-2016 Pas moins de 37 exposants, principalement du domaine de l'énergie, prennent part au Salon international du Pétrole, du Gaz et de la Pétrochimie (Ogex 2016), ouvert hier au Centre des Conventions d'Oran (CCO). Organisé par l'agence «Symbiose environnement communication», ce salon «représente une occasion pour les professionnels d'évaluer la situation du secteur de l'énergie eu égard à la baisse des prix du pétrole, ainsi que des solutions que représentent les énergies alternatives», ont indiqué les organisateurs. Le salon, organisé parallèlement au Congrès du Pétrole, du Gaz et de la Pétrochimie, a été marqué par l'exposition d'équipements, d'applications et solutions proposés aux professionnels de l'industrie des hydrocarbures, notamment le pétrole, mais aussi de l'électricité et des énergies renouvelables. Réservé aux professionnels du secteur, le salon regroupe des entreprises et groupes industriels versés dans différents segments de l'activité pétrolière et gazière, dont le forage, la maintenance des installations, les services de soutien, le génie-civil, les constructions, le raffinage, l'hygiène et sécurité entre autres. Cette manifestation représente un espace adéquat aux entreprises algériennes (publiques et privées), ainsi qu'aux PME et aux jeunes promoteurs, venus dans le but d'exposer leurs produits et services, de montrer leurs savoir-faire et de promouvoir le produit national, a-t-on noté. Plus de 7 000 visiteurs sont attendus à cette édition d'Ogex, qui regroupera les différents fournisseurs de produits et services liés à l'activité pétrolière et gazière en Algérie. 9 000 à 10 000 km de réseau de transport de gaz naturel dans les dix prochaines années Entre 9 000 et 10 000 km de réseau de transport de gaz naturel seront réalisés dans les dix prochaines années sur le territoire national à la faveur du Programme national de gaz (PNG), initié par les pouvoirs publics, a indiqué, hier à Oran, le P-DG de la société de Gestion du réseau de transport du gaz (GRTG). Dans une déclaration à l'APS en marge du Salon international du pétrole, du gaz et de la pétrochimie (OGEX-2016) d'Oran, Cherfi Zeghoud a souligné que le «réseau actuel de transport de gaz naturel haute tension a dépassé les 19 000 km sur le plan national. Il est constitué de canalisations enterrées en acier». «A la faveur de ce programme, la longueur du réseau national du transport de gaz passera, en 10 ans, à près de 30 000 km, ce qui représente un exploit en soi», a-t-il ajouté. Abordant les missions principales du GRTG, il dira qu'elles se résument à assurer l'acheminement dans les meilleures conditions de sécurité, de qualité et de prix, du gaz, des points de prélèvement de Sonatrach pour alimenter les distributions publiques et les clients industriels comme les cimenteries, le complexe d'El Hadjar et les centrales électriques. Créée en janvier 2004, cette filiale du groupe Sonelgaz a pour mission d'assurer la qualité de service, de rendre les ressources humaines plus performantes, de maitriser les coûts, d'optimiser les ressources financières, d'harmoniser, d'intégrer les systèmes d'information structurants, de développer la maintenance et l'expertise pour les tiers et de contribuer à la réussite des projets d'envergure nationale comme les autoroutes, les lignes ferroviaires, le métro et les barrages.