Les législatives 2017 auront lieu début mai prochain, probablement le 4 ou le 11, selon le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès qui en a fait l'annonce, lundi dernier, en marge d'une rencontre avec les organisations estudiantines, en prévision justement de ce rendez-vous électoral. Ould Abbès poursuivra, en précisant que ce n'est pas officiel, comme pour dire que ce n'est pas de son ressort de fixer la date ou l'annoncer. Les législatives 2017 auront lieu début mai prochain, probablement le 4 ou le 11, selon le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès qui en a fait l'annonce, lundi dernier, en marge d'une rencontre avec les organisations estudiantines, en prévision justement de ce rendez-vous électoral. Ould Abbès poursuivra, en précisant que ce n'est pas officiel, comme pour dire que ce n'est pas de son ressort de fixer la date ou l'annoncer. Aussi, ne pas prendre le risque d'être démenti une fois la date arrêtée de manière officielle. Il n'empêche que les deux chiffres paraissent assez proches de la bonne date car ils coïncident avec l'approche du mois de Ramadhan et des examens de fin d'année, principalement dans l'enseignement universitaire. Parlant des examens universitaires et donc des étudiants qui sont appelés eux aussi à voter en masse, le nouveau SG du FLN, après avoir fait le nécessaire auprès des organisations estudiantines pour les convaincre de donner leurs voix au Vieux parti, a demandé au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, de «ne pas programmer les examens durant cette période afin de permettre aux étudiants de voter dans leur lieu de résidence». Une demande qui ne risque nullement d'être rejetée, pour une simple raison, c'est que le ministre, Tahar Hadjar, est aussi un militant FLN. Il est membre du comité central. Autrement dit, il est dans le centre de décision. Depuis la destitution –quoi que la chose n'ait pas été déclarée ainsi- de l'ancien SG, Amar Saâdani, son successeur, Ould Abbès, multiplie les démarches au sein même du parti, mais aussi à l'extérieur, allant même jusqu'à se rapprocher des diplomates et autres représentants de pays étrangers, dans le but de restructurer le parti et de présenter une meilleure image. Le parti-Etat, la colonne vertébrale de l'Etat algérien et autres qualificatifs, Ould Abbès affiche un engagement sans faille à mener à bien une mission dont il a été chargé ou il s'est chargé lui-même, sur demande ou avec l'accord des (vrais) décideurs. Cette mission qui consiste à faire en sorte que le FLN demeure la première force politique du pays. La première force, bien loin de celles qui se mettraient derrière lui. Une mission bien difficile, devrions-nous le reconnaître, vu le nombre de compromis conclus jusque là avec les différents partenaires: les opposants dans le parti et les organisations qui étaient, jusqu'à il y a quelques mois, du côté d'autres partis. Il y a risque que les nouveaux alliés se retournent sur les dirigeants actuels et réclament certains pouvoirs. Cela aussi est à gérer et Ould Abbès, vieux routier de la politique, en est bien conscient. Pour ce qui est de la campagne électorale, le FLN ne semble pas trop craindre la concurrence. A quelque chose, malheur est bon, dit le dicton. Les dissensions au sein du RND servent bien le FLN, mais pas seulement. Celles aussi au sein de l'alliance des partis dits d'opposition, en l'occurrence l'Isco (Instance de suivi et de coordination de l'opposition). Trois ans après sa création, c'est le retour à la case de départ pour ne pas dire un échec cuisant. Ali Benflis, lors de la conférence de presse organisée au lendemain de l'annonce de son parti de boycotter les législatives, avait affirmé que la décision de quelques membres de l'instance de participer au rendez-vous électoral n'affectera pas la cohésion de l'instance. Et pourtant, l'effet est immédiat et trop manifeste pour ne pas le constater et le reconnaître. Benflis n'a même pas pris part à la dernière réunion de l'Isco, tenue au siège du MSP. Il a délégué l'ancien président de la cour suprême. Il y avait aussi la défection d'En Nahda et du FJD d'Abadallah Djaballah qui ont décidé de se regrouper au sein d'une autre alliance. Le FLN en tire profit, convaincu plus que jamais qu'il dispose d'un large champ de manœuvre pour l'atteinte de son objectif. K. M.