Le parti du FLN, version Djamel Ould Abbès, ne cache plus son ambition de « récupérer » les anciennes organisations de masse ainsi que nombre d'associations de la société civile. Le parti du FLN, version Djamel Ould Abbès, ne cache plus son ambition de « récupérer » les anciennes organisations de masse ainsi que nombre d'associations de la société civile. Depuis son élection au secrétariat général du parti, le 22 octobredernier, en remplacement d'Amar Saadani, Djamel Ould Abbès multiplie les rencontres et les audiences avec les représentants de ces associations avec une arrière pensée politique avérée. Pas plustard qu'avant-hier le chef de file du vieux parti a reçu en audience les organisations estudiantines. Djamel Ould Abbès, qui n'ignore certainement pas que ces organisations représentent un important vivier électoral, n'hésite pas à présenter des doléances en direction des pouvoirs publics. Il a, à cet effet, demandé aux autorités de décaler la date des examens afin de permettre aux étudiants d'accomplir leur devoir électoral. "Nous demanderons au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de ne pas programmer les examens durant cette période pour permettre aux étudiants de voter dans leur lieu de résidence" a en effet indiqué le secrétaire général du FLN au sortir de cette audience.Avant de recevoir les représentants des étudiants Ould Abbès a reçu une brochette d'organisations. Il en a été ainsi, à titre d'exemple, de l'UGTA, de l'UNPA, de l'UNFA, de l'association des anciens condamnés à mort durant la période coloniale et de l'association des agronomes. Nombre de ces organisations étaient des satellites du vieux parti avant de s'affranchir de sa tutelle pour se conformer à la nouvelle réglementation qui interdit tout lien organique des partis politiques avec les organisations et les associations de la société civile. Cette offensive de charme ou plutôt ce forcing semble porter ses fruits puisque certaines organisations n'hésitent pas à déclarer ouvertement leur soutien au FLN. La délégation de l'UGTA a ainsi, selon le communiqué rendu public à l'époque par le FLN, exprimé le soutien "indéfectible" et "inconditionnel" de l'UGTA au parti et ce "étant donné que la majeure partie des adhérents de cette organisation historique sont des militants structurés au sein du parti, et (que) la majorité écrasante des membres du secrétariat national de l'UGTA sont militants ou membres de la direction du parti". A juste quelques mois des élections législatives il est évident que le FLN compte bien rallier à sa cause l'ensemble de ces organisations et associations qui disposent de dizaines, voire de centaines de milliers d'adhérents. Autant dire qu'il s'agit d'un vivier électoral inépuisable à travers lequel le vieux parti compte asseoir davantage son statut de première force politique sur l'échiquier national. Djamel Ould Abbès l'a d'ailleurs soutenu à maintes reprises. Il compte au moins faire mieux que lors des précédentes éléctions législatives de 2012 où le parti a raflé la mise en dépassant la barre de 200 sièges à l'APN. Une ambition qui n'agrée pas certaines forces politiques qui craignent cette tentation hégémonique du vieux parti. Depuis son élection au secrétariat général du parti, le 22 octobredernier, en remplacement d'Amar Saadani, Djamel Ould Abbès multiplie les rencontres et les audiences avec les représentants de ces associations avec une arrière pensée politique avérée. Pas plustard qu'avant-hier le chef de file du vieux parti a reçu en audience les organisations estudiantines. Djamel Ould Abbès, qui n'ignore certainement pas que ces organisations représentent un important vivier électoral, n'hésite pas à présenter des doléances en direction des pouvoirs publics. Il a, à cet effet, demandé aux autorités de décaler la date des examens afin de permettre aux étudiants d'accomplir leur devoir électoral. "Nous demanderons au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de ne pas programmer les examens durant cette période pour permettre aux étudiants de voter dans leur lieu de résidence" a en effet indiqué le secrétaire général du FLN au sortir de cette audience.Avant de recevoir les représentants des étudiants Ould Abbès a reçu une brochette d'organisations. Il en a été ainsi, à titre d'exemple, de l'UGTA, de l'UNPA, de l'UNFA, de l'association des anciens condamnés à mort durant la période coloniale et de l'association des agronomes. Nombre de ces organisations étaient des satellites du vieux parti avant de s'affranchir de sa tutelle pour se conformer à la nouvelle réglementation qui interdit tout lien organique des partis politiques avec les organisations et les associations de la société civile. Cette offensive de charme ou plutôt ce forcing semble porter ses fruits puisque certaines organisations n'hésitent pas à déclarer ouvertement leur soutien au FLN. La délégation de l'UGTA a ainsi, selon le communiqué rendu public à l'époque par le FLN, exprimé le soutien "indéfectible" et "inconditionnel" de l'UGTA au parti et ce "étant donné que la majeure partie des adhérents de cette organisation historique sont des militants structurés au sein du parti, et (que) la majorité écrasante des membres du secrétariat national de l'UGTA sont militants ou membres de la direction du parti". A juste quelques mois des élections législatives il est évident que le FLN compte bien rallier à sa cause l'ensemble de ces organisations et associations qui disposent de dizaines, voire de centaines de milliers d'adhérents. Autant dire qu'il s'agit d'un vivier électoral inépuisable à travers lequel le vieux parti compte asseoir davantage son statut de première force politique sur l'échiquier national. Djamel Ould Abbès l'a d'ailleurs soutenu à maintes reprises. Il compte au moins faire mieux que lors des précédentes éléctions législatives de 2012 où le parti a raflé la mise en dépassant la barre de 200 sièges à l'APN. Une ambition qui n'agrée pas certaines forces politiques qui craignent cette tentation hégémonique du vieux parti.