Les études de bioéquivalence des produits pharmaceutiques fabriqués aussi bien par le Groupe pharmaceutique public Saidal que par les autres laboratoires privés nationaux seront réalisées conjointement par Saidal et la société jordanienne Acdima suite à un partenariat entre les deux parties. Les études de bioéquivalence des produits pharmaceutiques fabriqués aussi bien par le Groupe pharmaceutique public Saidal que par les autres laboratoires privés nationaux seront réalisées conjointement par Saidal et la société jordanienne Acdima suite à un partenariat entre les deux parties. L'accord a été signé par le P-DG de Saidal, Yacine Tounsi, et le directeur général d'Acdima, Mohamed Khalifa, hier au siège du ministère de l'Industrie et des Mines, en présence de la secrétaire générale de ce département, Rabea Kharfi. L'accord consiste en la création d'une joint-venture par les partenaires qui sera chargée de réaliser des études de conformité des médicaments génériques avec les princeps (médicaments originaux). Ces études seront menées dans l'enceinte du nouveau centre de bioéquivalence mis en place en janvier 2016 par le Groupe Saidal, à Hussein Dey (Alger). Ce partenariat, selon Yacine Tounsi, qui a pris la parole lors de la cérémonie de signature, scelle une coopération de longue durée. L'accord prévoit également des stages de formation des cadres de Saidal en Algérie et en Jordanie avant que ne soient entamées les études de bioéquivalence des produits pharmaceutiques fabriqués en Algérie. A ce propos, le responsable de Saidal a fait savoir que le centre va, dans un premier temps, réaliser 10 études de conformité par an. De son côté Mohamed Khalifa a tenu à souligner que son groupe a pour but de développer l'industrie pharmaceutique dans tous les pays arabes. «L'accord de partenariat conclu aujourd'hui s'inscrit dans cet optique d'autant qu'avec l'Algérie c'est une nouvelle ère de coopération qui débute», a conclu le DG d'Acdima. La secrétaire générale du ministère de l'Industrie a, pour sa part, souligné tout l'intérêt de l'entrée en fonction du centre de bioéquivalence. Elle a mis en exergue le fait que les études menées dans le centre vont prouver l'efficacité du générique en comparaison avec le princeps. La responsable a, par ailleurs, précisé que la question de la bioéquivalence relève avant tout de la qualité des produits pharmaceutiques. Ce qui veut dire en clair que le centre va contrôler si les normes de qualité dans chacun des médicaments étudiés ont été respectées. «Il va être aussi un support essentiel pour le développement du générique en Algérie», a indiqué Mme Kharfi. En somme, pour cette dernière, les études du centre «vont pouvoir booster la production du générique en Algérie et, par ricochet, développer la filière pharmaceutique en Algérie». Rappelons enfin que pour ses besoins d'études le centre va faire appel à dix malades volontaires. Z. A.