La prise en charge des difficultés d'apprentissage et la formation sont en mesure d'améliorer les performances scolaires, réduire les taux d'échec et de déperdition scolaire et parvenir à une école de qualité, c'est ce qui a été affirmé par les participants à l'Atelier national sur la remédiation pédagogique (diagnostic et solutions pratiques), organisé à Biskra. Pour le Dr Farid Benramadhane, président de l'atelier, la prise en charge des difficultés d'apprentissage passe, entre autres, par l'établissement d'un livret de suivi comportant notamment les erreurs répétées commises par l'élève. Selon lui, ce livret n'est pas un moyen d'évaluation, mais un outil pédagogique de suivi de l'évolution de l'apprentissage pour apprendre à l'élève à remédier avec succès à ses erreurs. La prise en charge des difficultés d'apprentissage et la formation sont en mesure d'améliorer les performances scolaires, réduire les taux d'échec et de déperdition scolaire et parvenir à une école de qualité, c'est ce qui a été affirmé par les participants à l'Atelier national sur la remédiation pédagogique (diagnostic et solutions pratiques), organisé à Biskra. Pour le Dr Farid Benramadhane, président de l'atelier, la prise en charge des difficultés d'apprentissage passe, entre autres, par l'établissement d'un livret de suivi comportant notamment les erreurs répétées commises par l'élève. Selon lui, ce livret n'est pas un moyen d'évaluation, mais un outil pédagogique de suivi de l'évolution de l'apprentissage pour apprendre à l'élève à remédier avec succès à ses erreurs. «La réadaptation des comportements pédagogiques de l'enseignant et de l'élève entraîne à court et moyen termes des répercussions positives sur l'apprentissage, atténue les taux d'échec et de déperdition scolaire et contribue également au traitement de la violence en milieu scolaire», a ajouté Benramdhane qui occupe le poste d'inspecteur général de la pédagogie au ministère de l'Education nationale. D'après l'intervenant, le ministère a lancé une enquête nationale d'analyse de la production des élèves lors des épreuves nationales de fin de palier primaire et moyen de l'année scolaire 2015/2016. Confiée à des experts et inspecteurs, l'enquête a ciblé 10 wilayas et a permis d'établir une base de données portant sur 646 000 erreurs dans les apprentissages de base de la langue arabe, des mathématiques et des langues étrangères. Dans le processus de remédiation scolaire, l'analyse de l'erreur ne vise pas à punir ni à constater l'échec, mais à repérer une difficulté d'apprentissage pour la traiter et la corriger, a ajouté le pédagogue. Pour sa part, le Dr Boumediene Benmousset, directeur du laboratoire des études linguistiques à l'université de Tlemcen, a fait savoir que le diagnostic des erreurs dans le produit de l'apprenant et leur analyse constitue une phase primordiale dans la perspective d'y remédier. De son côté, l'inspecteur général du ministère de l'Education, Messeguem Nedjadi, a rappelé les démarches engagées par le ministère pour parvenir à une école de qualité, dont la programmation de rencontres régionales avec des laboratoires spécialisés en langue arabe, l'élaboration d'un programme de didactique des mathématiques pour le primaire ainsi que pour les langues étrangères. Le même cadre a indiqué que des projets de formation seront engagés au profit des inspecteurs qui assureront à leur tour la formation des enseignants en plus de l'organisation de cycles de formation sur l'élaboration des sujets des épreuves pour la 5e année primaire, la 4e année moyenne et la 3e année secondaire, des rencontres sur la pédagogie d'assimilation des élèves à besoins spécifiques et les difficultés scolaires des élèves sont également projetées, a-t-il dit. A noter, la ministre de l'Education, Nouria Benghabrit, a affirmé que la lutte contre les problématiques de la déperdition, de l'échec scolaire et du redoublement est placée parmi les priorités de son département pour aller vers une école de qualité. C. C./APS