Les chaînes de télévision ayant des bureaux accrédités en Algérie sont libres de couvrir les meetings électoraux lors des prochaines législatives mais libérées de la mission inhérente à la diffusion des expressions électorales directes, a indiqué, hier à Béjaïa, le ministre de la Communication, Hamid Grine. Les chaînes de télévision ayant des bureaux accrédités en Algérie sont libres de couvrir les meetings électoraux lors des prochaines législatives mais libérées de la mission inhérente à la diffusion des expressions électorales directes, a indiqué, hier à Béjaïa, le ministre de la Communication, Hamid Grine. «Cette mission sera de l'apanage des médias publics (télévision et radio)», a-t-il précisé, relevant que cette option a été décidée d'un commun accord avec les responsables des chaînes privées, notamment celles émettant depuis l'étranger et disposant de bureaux accrédités en Algérie. «Il y en a cinq qui relèvent de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel et qui sont soumises à un cahier des charges dont la transgression peut valoir des sanctions pouvant aller jusqu'au retrait de l'autorisation». Les autres chaînes en revanche, une cinquantaine, relèvent directement de l'autorité publique. Le ministre, intervenant à l'occasion d'un point de presse, animé en marge d'une conférence sur le thème «Connaitre les médias - le citoyen a le droit à une information fiable», a estimé cependant que ces derniers mois, certaines chaînes, jugées excessives dans leur traitement de l'information, ont fait un effort d'amélioration dans ce domaine. «Je n'ai pas vu de choses excessives», a-t-il affirmé, indiquant que l'exigence, demeure «le professionnalisme et l'impartialité». Par ailleurs, M. Grine a affirmé que «l'Algérie n'a jamais eu l'intention de bloquer les réseaux sociaux», utilisés parfois avec excès pour écorner son image. «Jamais, elle n'a eu l'intention, ni évoquer l'éventualité, de bloquer les réseaux sociaux», a-t-il soutenu, soulignant que cette attitude est inscrite au titre du «prix à payer pour la démocratie». Le ministre n'a pas manqué cependant de mettre en garde contre «les excès», «les dérapages» et les malveillances pouvant naitre de l'usage de ces réseaux. «Il faut être vigilant», a-t-il souligné en évoquant certaines sources, produites essentiellement par des groupes d'intérêts a-t-il précisé. Abordant la question des médias nationaux, le ministre, a estimé que malgré quelques excès ils «restent patriotiques et responsables». H. Y./APS