Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a assuré, à partir de Bejaia, que les chaines de télévisions, accréditées en Algérie étaient libres de couvrir les meetings électoraux lors des prochaines législatives mais en live, soulignant que « Cette mission » reste « de l'apanage des médias publics (télévision et radio) ». Seulement cinq chaines privées, relèvent de l'autorité de régulation de l'audiovisuel et de ce fait sont soumises à un cahier des charges dont la transgression peut valoir des sanctions pouvant aller jusqu'au retrait de l'autorisation » révèle, M. Grine. Pour les autres, soit une cinquantaine de chaines, « relèvent directement de l'autorité publique ». ajoute le ministre. Evoquant le code d'éthique et de déontologie dans le domaine de l'audiovisuel, Grine note une évolution sensible dans la mesure où, certaines chaines, jugées excessives dans leur traitement de l'information auparavant ont fait un effort dans ce sens ces derniers temps. "Je n'ai pas vu de choses excessives", a-t-il appuyé, martelant que l'exigence essentielle, demeurait le professionnalisme et l'impartialité. En outre, et au sujet des réseaux sociaux, le ministre de la Communication, Hamid Grine a indiqué, que « l'Algérie n'a jamais eu l'intention de bloquer les réseaux sociaux », utilisés parfois avec excès pour écorner son image. « Jamais, elle n'a eu l'intention, ni évoqué l'éventualité de bloquer les réseaux sociaux », a-t-il affirmé, soulignant que cette attitude est inscrite au titre du « prix à payer pour la démocratie ». Intervenant, à l'occasion d'une conférence sur « le droit du citoyen à une information fiable », M. Grine, n'a pas manqué cependant de mettre en garde contre « les excès », « les dérapages » et les malveillances pouvant naitre de l'usage de ces réseaux. « Il faut être vigilant », a-t-il souligné en évoquant certaines sources, produites essentiellement par des groupes d'intérêts a conclu le ministre.