Afin de préserver l'environnement et le potentiel énergétique pour les générations à venir, les autorités publiques ont multiplié les efforts et ce à travers la prise de plusieurs décisions. Dans cet objectif, les services concernés ne cessent d'appeler les gens à consommer moins d'eau, moins d'électricité et à protéger l'environnement. A cet effet, un programme national de maîtrise d'énergie qui prévoit plusieurs actions pratiques multisectorielles en 2017, d'un montant global de plus de neuf milliards de dinars, a été adopté par l'Agence pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue). Afin de préserver l'environnement et le potentiel énergétique pour les générations à venir, les autorités publiques ont multiplié les efforts et ce à travers la prise de plusieurs décisions. Dans cet objectif, les services concernés ne cessent d'appeler les gens à consommer moins d'eau, moins d'électricité et à protéger l'environnement. A cet effet, un programme national de maîtrise d'énergie qui prévoit plusieurs actions pratiques multisectorielles en 2017, d'un montant global de plus de neuf milliards de dinars, a été adopté par l'Agence pour la promotion et la rationalisation de l'utilisation de l'énergie (Aprue). Ce programme annuel, qui fait partie du Plan national d'efficacité énergétique à l'horizon 2030, concerne les secteurs du bâtiment, des transports et de l'industrie, pour un financement de 9,06 milliards de dinars dont 4,91 milliards de dinars représentent une aide de Fonds national pour la maîtrise d'énergie (Fnme). Dans le secteur du bâtiment, il s'agit de l'amélioration de l'efficacité énergétique de l'éclairage domestique et public, de la fourniture et l'installation de chauffe-eau solaires et de l'isolation thermique des constructions. Pour l'éclairage domestique, il est prévu la distribution de neuf millions de lampes à baisse consommation/an au profit des ménages, composées de six millions de lampes de type fluorescentes compactes (Lbc-Lfc) et de trois millions de lampes de type diode électroluminescente (Lbc-Led). Cette démarche a pour objectif de supprimer totalement l'utilisation des lampes conventionnelles énergétivores à l'horizon 2021. S'agissant de l'éclairage public performant, il s'agit du remplacement de 200 000 lampes énergétivores par des lampes à sodium haute pression et l'installation de près de 10 000 systèmes d'éclairage public à Led. Pour ce programme, la contribution du Fnme aux collectivités locales s'élèvera à hauteur de 2 000 dinars par unité pour les lampes à sodium haute pression et à hauteur de 40 000 dinars par unité pour les systèmes d'éclairage public à Led. Dans l'objectif de lutter contre le gaspillage de l'électricité, le groupe Sonelgaz avait lancé une importante opération de lutte contre ce phénomène. D'un autre côté, pour assurer une meilleure gestion de l'économie de l'eau, le ministre du secteur, Abdelkader Ouali, avait insisté dans une déclaration récente sur la nécessité d'appliquer un nouveau dispositif pour l'économie de l'eau et la lutte contre le gaspillage, précisant qu'il a été déployé sur le terrain des brigades de surveillance relevant de l'Algérienne des eaux (ADE) à travers notamment les grandes villes du pays. La nécessité d'avoir une meilleure gestion de l'économie des ressources hydriques est plus que jamais une priorité, surtout si l'on sait que le gaspillage et le picage illicite coûte à l'Etat des sommes colossales. A ce propos, M. Ouali avait fait savoir que depuis janvier 2016, il a été entrepris la réparation de 133 000 fuites d'eau à travers le territoire qui ont été réparées, précisant toutefois que l'objectif principal reste la rapidité dans la réparation pour empêcher la perte et le gaspillage de cette ressource vitale. Comme il est établi que l'élément humain demeure à l'origine des dysfonctionnements environnementaux enregistrés et le premier responsable du gaspillage des énergies, des campagnes pour sensibiliser les citoyens à faire preuve de conscience sont lancées par les différents services concernés. Pour répondre à cela, certains citoyens ont fait preuve de conscience. Ils essayent de consommer moins d'énergie dans leurs foyers pour baisser les factures et préserver l'énergie à la fois. «Depuis quelques temps, j'ai remplacé toutes les lampes existantes à la maison par des lampes à baisse consommation. Il est vrai que ces dernières sont un peu plus chères mais elles tiennent plus que les autres, ce qui fait que je suis tranquille de ce côté là», nous a confié un père de famille. «En ce qui concerne l'électricité, j'oblige mes enfants à éteindre les lumières et les téléviseurs en sortant de leurs chambres, certes au début cela était difficile pour eux, mais avec le temps, ils se sont habitués», ajoutera-t-il. Pour ce qui est de l'eau, afin de baisser les factures mensuelles, les ménages consomment de moins en moins d'eau, c'est ce qui nous a été affirmé par la plupart des citoyens abordés. «La vie devient de plus en plus chère. Nous sommes, à cet effet, obligés de réduire les dépenses. Que ce soit pour l'électricité ou l'eau, je fais mon possible pour baisser les facture», nous a confié un autre citoyen. Chose remarquée ces derniers temps, une campagne de sensibilisation pour appeler les citoyens à protéger l'environnement a été lancée par des mouvements associatifs sur les réseaux sociaux. Il s'agit de la publication de pancartes appelant les citoyens à ne pas jeter les ordures, à nettoyer les quartiers… Cette initiative a été bien accueillie par les citoyens, qui ont, à leur tour, partagé ces publications pour généraliser l'opération. C. C.