L'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) devrait pouvoir s'autofinancer d'ici trois ans, a indiqué lundi dernier à Skikda son directeur général, Mourad Zemali. En marge d'une conférence de presse, tenue au palais de la culture de Skikda à l'occasion de l'installation du bureau de wilaya de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs, M. Zemali a affirmé que l'autofinancement auquel aspire son agence permettra de financer de nouveaux projets sans recourir au Trésor public. L'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) devrait pouvoir s'autofinancer d'ici trois ans, a indiqué lundi dernier à Skikda son directeur général, Mourad Zemali. En marge d'une conférence de presse, tenue au palais de la culture de Skikda à l'occasion de l'installation du bureau de wilaya de la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs, M. Zemali a affirmé que l'autofinancement auquel aspire son agence permettra de financer de nouveaux projets sans recourir au Trésor public. Il a, dans ce contexte, fait remarquer que l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) a recouvré en 2016, 75% du total des crédits octroyés pour la création de micro-entreprises, ce qui permet le financement, sans avoir recours au Trésor public de 55% nouveaux projets de cette année. Depuis sa création en 1997, le dispositif de l'Ansej a permis de créer 370 000 micro-entreprises et de générer plus de 900 000 postes d'emploi. Le même responsable a également indiqué qu'au cours de la même période, 2 000 jeunes ont été poursuivis en justice pour avoir détourné l'argent octroyé à la création de micro-entreprises. M. Zemali a, par ailleurs, fait état de l'augmentation enregistrée ces dernières années du taux de projets portés par des diplômés de l'enseignement supérieur et de la formation professionnelle qui est passé à 84% en 2015 contre 20% en 2011. Le directeur général de l'Ansej a précisé que la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs et ses 51 000 adhérents œuvrera à promouvoir les micro-entreprises rappelant l'importance qu'accorde le gouvernement à la jeunesse. Signalons que le même responsable avait annoncé récemment que l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) a recouvert 76% du total des crédits octroyés pour la création de micro-entreprises, en 2016 au niveau national. Il avait indiqué également que l'opération (d'octroi de crédits) se poursuit, précisant que le reste des bénéficiaires des crédits Ansej n'ont pas encore remboursé pour plusieurs raisons, dont celle liée à la demande de rééchelonnement, qui se fait généralement à l'amiable entre le jeune et l'administration. Selon lui, les sommes recouvrées ont permis de financer, l'an dernier, 55% des nouveaux projets d'investissement. Un taux qui sera augmenté dans un proche avenir pour assurer à l'Ansej une autonomie financière sans recourir au Trésor public. Par ailleurs, pour permettre aux jeunes porteurs de projets en difficultés financières relevant de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej), de payer leurs crédits, le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi avait fait savoir dans une déclaration récente que ces derniers peuvent bénéficier d'un rééchelonnement de leurs dettes bancaires. C. C./APS