Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (Hiise), Abdelouahab Derbal, était hier à Annaba. Il s'est rendu au siège de la permanence de la wilaya pour voir de près les conditions de travail de ses membres et leur suivi du dispositif de vote. Une visite devant faire partie de toute une série de sorties à travers le pays pour vérifier le respect des consignes données et le contact entre les membres de la commission, aux niveaux national et local, avec les candidats et même les candidats à la candidature. L'opération lancée, il y a déjà plusieurs jours, Abdelouahab Derbal a affirmé, dans une récente déclaration de presse qu'il n'a pas encore reçu de plaintes officielles des candidats ou des citoyens, mais que les portes des différentes permanences sont ouvertes pour tous. Hier, à Annaba, il a assuré que la Hiise «œuvre à aplanir toutes les difficultés pour permettre au citoyen de participer avec force aux prochaines élections et donner sa voie à qui il veut dans la transparence». Il a insisté sur le mot «transparence», de même que sur «l'intégrité» et «le respect des lois». C'est la raison d'être de cette instance créée à la faveur de la révision de la Constitution en février 2016. Selon son président, la Haute instance indépendante de surveillance des élections est «un plus positif dans la vie publique du pays et un signe de la grande détermination à respecter les lois qui régulent le processus électoral et en garantissent l'intégrité». Dès lors, «toutes les parties concernées par la préparation de ces élections doivent se mobiliser pour assurer la transparence nécessaire pour une large participation». A Annaba, Derbal s'est rendu dans les centres et bureaux devant accueillir les électeurs, dans les communes d'Annaba et El Bouni. Dans cette wilaya, 144 centres et 956 bureaux de vote seront ouverts le 4 mai prochain. Ils seront encadrés par plus de 7 000 agents. Comme susmentionné, le président de la Hiise devra se rendre dans d'autres permanences à travers le pays pour s'assurer de la bonne mise en place du dispositif de vote. C'est un engagement des hautes autorités du pays, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en tête, d'assurer la réussite de ce vote. Lui-même, dans un message à l'occasion de la Journée du Chahid, a appelé à un vote massif. Tous parient donc sur la réussite de cet évènement car considéré de grande importance. Ce qui explique la forte mobilisation des ministres, entre autres, celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui qui, lui aussi, lors de sa dernière sortie à Tizi Ouzou, a lancé clairement un appel à une forte participation «pour barrer la route aux détracteurs de l'Algérie». Pour d'autres dont certains ne sont pas au gouvernement, le boycott est un piège à éviter. Chez les formations politiques, les listes de candidatures sont pratiquement finalisées. Elles sont transmises aux SG pour validation avant qu'elles ne soient rendues publiques et soumises, de manière officielle, au choix des électeurs. Y. H.