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Sonatrach : construction et réhabilitation de plus de 1 300 km de réseau de transport à l'horizon 2021 Le Groupe compte utiliser les technologies de pointe dans ce domaine
«Sonatrach prévoit, à horizon 2021, la construction et la réhabilitation de 1 300 km de canalisations afin de faire face à une demande de transport des hydrocarbures de plus en plus croissante». «Sonatrach prévoit, à horizon 2021, la construction et la réhabilitation de 1 300 km de canalisations afin de faire face à une demande de transport des hydrocarbures de plus en plus croissante». C'est ce qu'a indiqué hier à Oran, le vice-président TRC (Transport par canalisation) de Sonatrach, Arbi Bey Slimane, dans une communication présentée dans le cadre de la 7e conférence internationale sur l'industrie pétrolière et gazière dans le l'Afrique du Nord (Napec 2017) ouverte mardi. Selon M. Arbi Bey, il est également prévu la construction de 4 stations de compression et d'une station de pompage, ainsi que l'inspection par outils intelligents de 7 canalisations d'une longueur cumulée de plus de 1 800 km (ré-enrobage). Ces projets entrent dans le cadre d'un plan de développement et de réhabilitation du réseau de transport à moyen terme (2017-2018), a-t-il précisé. Ce plan de développement permettra au réseau de transport par canalisation de Sonatrach d'atteindre, à l'horizon 2021, une capacité de transport de plus 420 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) et une longueur d'environ 22 000 km, a noté le même responsable qui n'a pas manqué de mettre en exergue le rôle jugé important des nouvelles technologies dans le domaine du transport de produits de l'énergie. «En tant qu'opérateurs en réseau de pipeline, nous considérons que la technologie est au cœur de notre métier», a-t-il souligné avant d'ajouter : «Nous aspirons à utiliser les technologies les plus pointues dans ce domaine dont l'objectif principal et permanent est le transport des hydrocarbures dans le respect de la sécurité et de l'environnement.» M. Arbi Bey a estimé que cet objectif n'est possible que par la mise en œuvre d'un plan de maintenance, de développement et de réhabilitation, destiné à conserver l'intégrité des ouvrages, leur longévité et la fiabilité de leur exploitation par l'utilisation maîtrisée des outils les plus modernes et des solutions les plus efficaces. A février 2017, le réseau de transport est doté de 22 systèmes de transport par canalisation d'une longueur globale de plus de 22 000 km et d'une capacité de transport de 381 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP)/an, articulé autour de 37 canalisations, dont 16 gazoducs, 82 stations de pompage et de compression, 127 bacs de stockage d'une capacité de 4 millions de mètres cubes et de 3 ports pétroliers, entre autres. B. A. Le domaine minier dans le nord algérien sous exploré Le domaine minier dans le nord de l'Algérie est «sous exploré à hauteur de 80%», a indiqué, hier à Oran, Abdelghani Aouadi, directeur à l'Agence de la valorisation des ressources hydrocarbures (Alnaft), en marge de la deuxième journée de la 7e Conférence internationale sur l'industrie pétrolière et gazière dans le nord de l'Afrique (NAPEC-2017). Les derniers signes géologiques, notamment ceux des tests sismiques dans certaines régions du nord algérien ont montré l'importance du domaine minier, a souligné M. Aouadi, en faisant état de travaux de recherches en cours dans le sud constantinois et au centre du pays. Le diracteur d'Alnaft a évoqué la «complexité géographique» au Nord, nécessitant, selon lui, des études approfondies afin de mieux connaitre la conception des gisements. «D'autres indices nous ont donné de nouvelles idées dans les opérations d'exploration», a-t-il déclaré, citant la découverte en 2013 du gisement gazier à Rahouia (Tiaret-Nord-ouest). Il a encore rappelé que des résultats sont attendus des travaux géologiques en cours dans le nord du pays, assurant que l'activité de prospection est «un domaine libre qui n'obéit pas aux contrats d'exclusivité». NAPEC-2017 : la promotion de l'investissement pétrolier au cœur d'un débat La promotion de l'investissement pétrolier a été au cœur d'un débat, hier à Oran, dans le cadre de la 7e conférence internationale sur l'industrie pétrolière et gazière dans l'Afrique du nord (Napec 2017), qui se tient dans la capitale de l'Ouest du pays. Des experts internationaux et des représentants de compagnies pétrolières internationales ont mis l'accent, dans ce sens, sur la nécessité d'adapter les législations et les réglementations avec les exigences du développement du secteur énergétique, notamment celles ayant trait à l'investissement pétrolier et à l'attraction du partenariat. Le représentant de l'Agence nationale de valorisation des produits pétroliers (Alnaft), Lounes Adour, a souligné lui, l'importance des opportunités d'exploration des gisements de gaz dans le Sud-est algérien. Pour sa part, le directeur d'exploration en Algérie de la société pétrolière italienne ENI, Niccolo Bellucci, a évoqué l'importance de l'exploration du pétrole et son potentiel dans la Méditerranée.