Wall Street a fini en baisse, pour une troisième séance consécutive, jeudi dernier, les tensions géopolitiques détournant les investisseurs des actifs à risque avant un long week-end de trois jours. L'indice Dow Jones, en baisse de 138,61 points ou 0,67% à 20 453,25 points, a terminé à son plus bas niveau du jour tout comme le Standard & Poor's 500, plus large, qui a perdu 15,98 points (0,68%) à 2 328,95. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 31,01 points (0,53%) à 5 805,15. Avec les tensions en Syrie et en Corée en toile de fond, le Dow Jones a cédé 1% sur l'ensemble de cette semaine écourtée, le S&P-500 1,1% et le Nasdaq 1,2%. Wall Street a fini en baisse, pour une troisième séance consécutive, jeudi dernier, les tensions géopolitiques détournant les investisseurs des actifs à risque avant un long week-end de trois jours. L'indice Dow Jones, en baisse de 138,61 points ou 0,67% à 20 453,25 points, a terminé à son plus bas niveau du jour tout comme le Standard & Poor's 500, plus large, qui a perdu 15,98 points (0,68%) à 2 328,95. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 31,01 points (0,53%) à 5 805,15. Avec les tensions en Syrie et en Corée en toile de fond, le Dow Jones a cédé 1% sur l'ensemble de cette semaine écourtée, le S&P-500 1,1% et le Nasdaq 1,2%. Le marché était fermé hier pour le week-end de Pâques mais sera ouvert lundi, contrairement aux Bourses européennes où les transactions ne reprendront que mardi. L'annonce du largage par l'armée américaine d'une bombe ultra-puissante GBU-43 sur des grottes du groupe Etat islamique en Afghanistan a encore ajouté aux tensions géopolitiques en fin de séance. L'indice CBoE de la volatilité a fini en hausse de 0,19 point à 15,96 après un plus haut de cinq mois à 16,22, et il termine la semaine sur un gain total de trois points, sa plus forte progression hebdomadaire depuis la semaine du 4 novembre. Avant même les nouvelles d'Afghanistan, la forte baisse des rendements obligataires avait déjà eu raison des velléités de rebond des actions, selon Kate Warne, stratège chez Edward Jones à St. Louis. «Les investisseurs du reste du monde se sont rués sur les Treasuries», a-t-elle dit en notant aussi les incertitudes sur le plafond de la dette aux Etats-Unis et sur l'élection présidentielle du 23 avril en France. Les intervenants ont largement ignoré les déclarations du président Donald Trump jugeant le dollar trop vigoureux et ont fini par vendre les valeurs bancaires qui avaient initialement progressé en réaction aux bons résultats de JPMorgan et de Citigroup. Les deux banques ont publié des bénéfices meilleurs que prévu, grâce à leurs revenus tirés du trading, mais les investisseurs ont aussi retenu un ralentissement de la croissance de leurs prêts, conséquence de la hausse des taux d'intérêt. JP Morgan a cédé 1,17% et Citigroup 0,80%. Bank of America et Goldman Sachs 1,08%, qui publieront à leur tour mardi, ont perdu plus de 1% et Wells Fargo s'est enfoncée de 3,33% après des résultats qui ont déçu. L'indice S&P du secteur financier, qui avait grimpé en flèche après la victoire de Trump en novembre dernier dans l'espoir de mesures de relance de l'économie et de dérégulation, a reculé de 1,25%, une cinquième baisse consécutive qui le ramène à son plus bas niveau depuis le début décembre. Sur la semaine, son recul atteint 2,6%. «Le rally des valeurs bancaires américaines, qui pour moi était parfaitement justifié, est arrivé à son terme», estime Peter Cecchini, stratège marché chez Cantor Fitzgerald à New York. Les 11 grands indices sectoriels S&P ont fini en repli, la plus forte baisse étant pour le secteur de l'énergie qui a décroché de 1,83% en dépit d'une semaine positive pour les cours du pétrole. Chevron, en repli de 2,64%, a notamment accusé la plus forte baisse du Dow Jones. Le secteur des technologiques a cédé 0,38%, en baisse pour la dixième séance consécutive - une série inédite depuis mai 2012. A la veille du congé pascal, le volume d'échanges est tombé à 6,2 millions d'actions, contre une moyenne de 6,6 milliards sur les 20 dernières séances. Sur le marché des changes, le dollar s'est raffermi à 1,0614 face à l'euro (+0,5%) et 109,10 yens (+0,1%) en dépit des déclarations de Donald Trump au Wall Street Journal. Le yen, bénéficiant de son statut de valeur refuge, avait atteint pendant la nuit un plus haut de cinq mois de 108,73 et il conserve un gain de 6,6% face au billet vert depuis le début de l'année. Du côté du marché obligataire, le rendement de l'emprunt à 10 ans a touché un plus bas depuis le 17 novembre de 2,22% avant de finir à 2,23%. Son recul de 14 points de base sur la semaine constitue sa plus forte baisse hebdomadaire depuis la semaine du 8 janvier 2016, selon les données Reuters. L'or, autre valeur refuge, a atteint un pic depuis novembre à 1.288,64 dollars l'once avant de finir sur une modeste hausse de 0,1%. Sur la semaine, le métal précieux a gagné 2,6%, sa meilleure performance depuis juin, et sa hausse atteint près de 12% depuis le 1er janvier. Reuters