Trois nouveaux services médicaux de l'Etablissement public hospitalier (EPH) Slimane-Amirat de la ville de Barika (Batna) totalisant plus de 86 lits ont été inaugurés hier. Trois nouveaux services médicaux de l'Etablissement public hospitalier (EPH) Slimane-Amirat de la ville de Barika (Batna) totalisant plus de 86 lits ont été inaugurés hier. Il s'agit des services de médecine interne, de neurologie et d'infectiologie, selon les explications fournies sur place au chef de l'exécutif local, Mohamed Salamani, au cours de la cérémonie de mise en exploitation de ces services, soulignant l'apport de ces nouvelles structures dans l'allègement de la pression exercée sur l'hôpital Mohamed-Boudiaf de la même commune et le Centre hospitalo-universitaire (CHU) du chef-lieu de wilaya. A cette occasion, le wali de Batna a indiqué que cette initiative vise à rapprocher les services de santé des citoyens de cette région, attestant que l'ouverture de ses services «épargne désormais aux habitants de cette région le déplacement vers le chef lieu de wilaya pour des soins». Les services de santé, mis en exploitation à l'EPH Slimane-Amirat de la ville de Barika, deuxième grande ville en matière démographique après le chef lieu de wilaya, ont été aménagés et équipés dans un immeuble de trois étages qui abritaient auparavant des logements d'astreinte, a indiqué à l'APS le directeur de la santé et de la population (DSP), Idriss Khoudja El Hadj, soulignant que cette opération a été concrétisée par l'EPH Slimane-Amirat en collaboration avec la DSP. Cet établissement de santé qui était un centre médico-social a été transformé à une structure administrative relevant du secteur de la santé à la fin des années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt dix, puis un deuxième hôpital de Barika en 2008, après la restructuration du secteur de la santé, a-t-il fait savoir. Le renforcement de l'établissement public hospitalier par ces spécialités, en plus de celles existantes à l'hôpital Mohamed-Boudiaf, contribuera à améliorer la prise en charge aussi bien des malades de la zone de Barika que ceux des wilayas limitrophes. APS