Un colloque maghrébin portant «Les Aurès, histoire et culture» sera organisé les 16 et 17 mai prochain dans la wilaya de Khenchela, a annoncé le président de l'association pour la relance de la culture et des arts des Aurès Un colloque maghrébin portant «Les Aurès, histoire et culture» sera organisé les 16 et 17 mai prochain dans la wilaya de Khenchela, a annoncé le président de l'association pour la relance de la culture et des arts des Aurès, initiatrice de cette rencontre, Mohamed Salah Ounissi, à l'APS. Organisé en collaboration de la direction de la culture, dans le cadre de la célébration du mois du patrimoine, ce colloque de deux jours, tenu à la maison de la culture Ali Souai, sera animé par des enseignants et chercheurs algériens et tunisiens, a précisé la même source. Plusieurs thèmes liés aux éléments constituant la culture et l'histoire des Aurès à l'instar de la langue, la musique, les traditions et les coutumes et l'archéologie seront abordés lors de ce colloque, selon le même responsable. Une exposition dédiée au livre amazigh sera également proposée aux participants au cours de ce rendez-vous qui sera clôturé par une visite guidée au site archéologique Timgad dans la wilaya de Batna ont également annoncé les organisateurs. L'association pour la relance de la culture et des arts des Aurès a déjà organisé deux colloques en 2012 et 2014 abordant les thèmes de l'histoire et la culture dans la région des Aurès. Un des plus célèbres sites archéologique de la région des Aurès est le site archéologique des Timgad surnommée la «Pompéi de l'Afrique du Nord». Cette citée antique est une citée antique fondée par l'empereur romain Trajan en 100 et dotée du statut de colonie. Il s'agit de la dernière «colonie de déduction» en Afrique romaine, Timgad a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1982. Il ya également un autre site archéologique dans la région d'une grande valeur historique qui est le palais de la reine Dihya (ou Ksar El Kahina) de Baghaï. Pour les spécialistes le site du palais de Dihya correspondait au vieil emplacement de la ville de «Baghaï», appelée «Baghaïa» par Ibn Khaldoune, il renferme des traces d'hominidés préhistoriques, il était déjà un municipe romain au IIe siècle, camp militaire du roi Bidas, il passera sous domination byzantine après la défaite de ce dernier, la reine Dihya y construisit sa forteresse avant de passer en 901 sous la domination des Beni Hammad puis des Zirides. Le vieux Baghaïa sera dévasté lors de l'invasion hélilienne au milieu du XIe siècle. La région de Khenchela renferme également plusieurs sites archéologiques datant notamment de l'époque romaine, disséminés à travers plusieurs localités dont Taberdka, Tizegraïne, Ouled-Archach et Belkitane. Par ailleurs, du côté de la grotte de Ras-Metoussa, ce sont des traces remontant à la préhistoire qui viennent attester d'une présence humaine très lointaine à Khenchela. La localité de Ouled-Azzedine, située dans la commune d'El-Mehmel est réputée pour abriter le mausolée de Cédias, chef militaire romain. Selon Stéphane Gsell, auteur de L'Atlas archéologique de l'Algérie, le mausolée de Cédias, à la forme hexagonale, serait unique dans toute l'Afrique du nord. R. C.