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«Plus d'une centaine de marchés spécifiques prévus pour le Ramadhan» Assurant la couverture de la demande en produits de large consommation, le ministère du Commerce annonce :
En prévision du mois de Ramadhan, synonyme de grande consommation, le directeur général de la régulation et des activités au ministère du Commerce, Abdelaziz Ait Abderahmane, assure que «les stocks de produits de première nécessité pourront couvrir les besoins des consommateurs jusqu'au mois de septembre». En prévision du mois de Ramadhan, synonyme de grande consommation, le directeur général de la régulation et des activités au ministère du Commerce, Abdelaziz Ait Abderahmane, assure que «les stocks de produits de première nécessité pourront couvrir les besoins des consommateurs jusqu'au mois de septembre». S'exprimant, hier, dans l'émission l'Invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, M. Ait Abderahmane affirme que le comité d'approvisionnement mis en place depuis le mois de janvier suit de prêt l'évolution des stocks. «Pour la poudre de lait, précise-t-il, nous avons une quantité de 14 500 tonnes/mois répartie sur 114 laiteries nationales. Pour les céréales, également, les stocks sont largement suffisants pour couvrir les besoins assurés avec 10 millions de quintaux de blé dur et 21 millions de quintaux de blé tendre.» A en croire les prévisions de l'invité de la Chaîne 3, les produits frais ne connaitront pas cette année de hausses particulières durant le mois du ramadhan. «Nous entrons dans une période de pleine saison de légumes et nous auront des prix abordables», rassure-t-il, soulignant que cette tendance à la stabilité des prix s'est déjà installée «au cours de ces dernières semaines». Pour ce qui est des viandes, M. Ait Abderahmane indique que 20 000 tonnes ont été importées «avant la mise en vigueur des licences d'importation», annonçant que «des licences ont été affectées pour l'importation de 17 000 tonnes de viande réfrigérée, et non congelée». Il a également rappelé que depuis le début de l'année, plusieurs réunions, regroupant le ministère du Commerce avec les offices de régulation et des unités de production (Oaic, Onil, Onilev, Giplait, Agrodiv...), se sont tenues afin de s'assurer de la disponibilité des produits alimentaires durant le Ramadhan. Cependant, le ministère appelle les citoyens à éviter le gaspillage, à consommer et à acheter rationnellement selon les besoins puisque ces produits sont largement disponibles. «Chaque année, nous constatons une ruée des consommateurs vers les marchés, qui fait augmenter la demande subitement, ce qui se traduit par une hausse des prix», observe le même responsable qui déplore le stockage parfois excessif des denrées alimentaires jusqu'à faire de «petites épiceries» chez des ménages. Selon ses propos, le ministère ne peut intervenir que pour le respect des prix réglementés, alors que pour les prix libres, ils se forment au niveau des marchés : «On ne peut pas contrôler un prix qui n'est pas fixé par l'Etat car il n'y pas un ancrage pour intervenir.» Le responsable au ministère du Commerce a annoncé, par ailleurs, que plus d'une centaine de marchés spécifiques, dédiés à la vente des produits alimentaires de large consommation et d'habillement, seront installés durant le mois de Ramadhan à travers 45 wilayas, dans le but de stabiliser les prix et de préserver le pouvoir d'achat des ménages à faible revenu. Rien que pour la wilaya d'Alger, cinq marchés seront implantés au niveau du Palais des expositions (Pins maritimes), à l'esplanade du siège de l'Ugta, Bab El Oued, Rouiba et à Chéraga. Selon lui, après des expériences similaires menées en 2015 et en 2016, il a été constaté que ce genre de marché drainait un grand nombre de citoyens et contribuait à la stabilité des prix durant le Ramadhan. D'où l'intérêt de reconduire et même d'élargir cette initiative. A travers ces espaces, organisés en collaboration avec l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), explique-t-il, il s'agit de vendre des produits à des prix abordables et concurrentiels afin de renforcer et de préserver le pouvoir d'achat des citoyens à faible revenu, d'assurer un approvisionnement direct du consommateur en produits de large consommation et, aussi, de créer une certaine animation au sein des cités. Comme les consommateurs orientent leurs dépenses vers les produits alimentaires, surtout durant les premières semaines du Ramadhan, les produits mis à la vente concerneront, en premier lieu, les produits alimentaires à l'instar du lait et des produits dérivés, de la semoule, de la farine, des huiles et matières grasses, des viandes rouges et blanches, des boissons, des fruits et légumes ainsi que d'autres produits consommés quasi-spécialement durant le Ramadhan tels que les pruneaux et les raisins secs, auxquels s'ajouteront, à l'approche de la fête de l'Aïd, l'habillement et la chaussure. Selon le même responsable, les opérateurs concernés sont les producteurs, les grossistes, les importateurs, les mandataires en fruits et légumes, les artisans et les fabricants d'habillement et de chaussures. «Ce sera l'occasion pour certains opérateurs d'écouler leurs marchandises à des prix promotionnels, et également une opportunité, pour d'autres, notamment pour les nouveaux, de lancer leurs produits», avance M. Aït Abderrahmane. En matière de contrôle au niveau de ces espaces commerciaux, le ministère du Commerce mobilisera des brigades afin de veiller à l'application de la réglementation en matière de respect des conditions d'hygiène et de conservation des produits exposés à la vente, fait-il savoir, en précisant que pour assurer une meilleure protection du consommateur en général, des milliers d'agents de contrôle de la qualité et des prix seront également mobilisés dans les autres espaces commerciaux ordinaires. Le contrôle portera essentiellement sur les produits alimentaires sensibles (viandes, pâtisserie...) et sur les conditions d`hygiène ainsi que sur le respect des prix réglementés (huile, sucre, lait...). H. Y.