Au premier jour de Ramadhan, les prix des denrées alimentaires sont toujours stables, malgré la légère hausse que connaissent certains produits de large consommation. Au premier jour de Ramadhan, les prix des denrées alimentaires sont toujours stables, malgré la légère hausse que connaissent certains produits de large consommation. Contrairement aux autres ramadhans, la flambée des prix n'a pas été au rendez-vous, le premier jour du mois de jeûne. Le marché des fruits et légumes affiche des prix raisonnables et à la portée des différentes catégories de la société. «Je viens de sortir du marché. J'ai fait mes achats et je rentre chez moi. J'ai remarqué que tous les légumes sont disponibles et affichent des prix qui arrangent le citoyen. Les étals sont bien fournis et la qualité au rendez-vous», relève un citoyen, la soixantaine, rencontré aux alentours du marché Mohamed Bougherfa (ex- marché Tnach) à la commune de Belouizdad. Lors de notre virée sur les lieux, nous avons constaté que tous les produits alimentaires sont disponible des viandes jusqu'aux herbes aromatiques qui charment toujours les mères de familles qui fournissent des efforts pour offrir à leurs familles de bons plats à l'heure d'el Iftar. Les étal proposant les olives, les cornichons… et les épices ont été pris d'assaut par les citoyens et citoyennes. Durant la matinée d'hier, le marché était plein de monde en raison de la disponibilité de tous les produits alimentaire à l'intérieur entre légumes, fruits, œufs, variantes, dioul, qtaïef, herbes aromatiques, féculents, fruits secs, poissons et viandes rouges et blanches. Pour ce qui est des légumes, la pomme de terre et l'oignon oscillent entre 50 et 60 dinars. La carotte entre 50 et 70 dinars alors que le navet et la courgette sont proposés à 60 dinars. Le prix de la tomate qui a atteint durant la même période de l'an dernier les 150 dinars, oscille cette année entre 35 et 50 dinars. Pour les haricots verts, ils se vendent à 200 dinars alors que les petits pois sont proposés entre 180 et 200 dinars le kilo. Pour les œufs, les prix sont entre 10 et 15 dinars l'unité. Quant aux fruits, ceux de la saison sont les plus achetés par le consommateur algérien, affirment les vendeurs. La pastèque, arrivée de quantité importante et vient en général de la région d'El Ménéa (Wilaya de Ghardaïa), affiche le prix de 60 dinars le kilo. Pour les abricots, ils sont proposés entre 120 et 150 dinars, la pêche 150 DA, les bananes à partir 300 DA et les nèfles entre 120 et 150 dinars le kilo. Pour la datte, le fruit le plus prisé durant le mois de jeûne, elle est vendue à partir de 500 dinars, et peut atteindre 800 dinars, la branchette de bonne qualité. Les cerises sont proposées dans les différents marchés d'Alger entre 300 et 500 dinars le kilo. Selon les citoyens abordés, les prix qu'affichent les produits de large consommation sont abordables par rapport à l'an dernier où ils affichaient des prix exorbitants et hors de porté des citoyens à faibles revenus malgré la disponibilité des produits. La viande blanche, elle, a connu une légère hausse ces jours-ci, le poulet bascule entre 320 et 350 dinars le kilo, le blanc de poulet à 320 et les cuisses à 300 dinars le kilo. Les produits carnés et les produits laitiers sont également à la tête de la liste des achats des algériens. «Puisque le Ramadhan coïncide avec l'été ces dernières années, on préfère manger à l'heure de s'hour des fromages, pâtés…», nous a confié une mère de famille. A noter, dans l'objectif de protéger le consommateur et son pouvoir d'achat, les autorités publiques à travers les différents services ont appelé les commençants à respecter les normes et à ne pas pratiquer des prix abusifs durant ce mois. C. C.