Les épreuves du BEM débutent aujourd'hui à l'échelle nationale avec la participation de plus de 500 000 candidats. Le coup d'envoi de cet examen sera donné par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, à partir de la daïra de Ghriss, dans la wilaya de Mascara. Selon Mme Benghabrit, toutes les conditions ont été réunies pour assurer la réussite de cet examen. A la veille des épreuves, les candidats, sous stress, ont jeté le dernier coup d'œil sur les cahiers afin de se rassurer. S'agissant des préparatifs, certains candidats abordés se sont montrés satisfaits de leurs révisons. «J'ai bien préparé mes examens. Maintenant, je suis satisfaite et je ne suis pas trop stressée», dira Imène, 14 ans, «l'examen d'arabe est très important pour cela je panique un petit peu mais je vais faire mon possible pour avoir de bonnes notes surtout que j'ai suivi tous les conseils de mon enseignant.» Pour d'autres, la situation semble beaucoup plus inquiétante malgré les révisions et les préparatifs. Durant trois jours d'épreuves, s'étalant du 4 au 6 du mois de juin en cours, les concernés par le BEM doivent multiplier les efforts pour passer au cycle secondaire. Ils seront répartis sur les 2 234 centres d'examen à l'échelle nationale. Pour la matinée du premier jour, les épreuves porteront sur l'arabe, et les sciences physiques. Dans l'après midi, ils seront examinés sur l'éducation islamique et l'éducation civique. Pour le deuxième jour, les candidats auront comme épreuves les mathématiques et l'anglais dans la matinée et l'histoire-géographie dans l'après midi. En ce qui concerne le troisième jour et le dernier jour de l'examen, les postulants au BEM pour la session juin 2017, passeront l'examen des sciences de la nature puis celui de la langue française. Il est à noter que les épreuves de cette session sont marquées par la forte participation féminine (51,58%). Par ailleurs, la ministre a précisé dans ses déclarations que les mesures prises par son secteur prévoient notamment la sécurisation des examens dans le but d'assurer leur crédibilité et de garantir l'égalité des chances entre les élèves. Parmi ces mesures, figure notamment l'interdiction de l'usage de téléphones mobiles et autres moyens de communication électroniques dans les salles d'examen. Pour rappel, dans le même objectif, la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) a mis en place un dispositif de sécurité à l'occasion des examens de fin d'année scolaire 2016/2017, tous paliers confondus, et dont la mise en exécution sera confiée à des brigades de police au niveau des sûretés des 48 wilayas du pays. Ce dispositif repose sur la mobilisation des services de la police pour sécuriser les centres d'examen pour les trois paliers (primaire, moyen et secondaire) dans les régions urbaines à travers l'ensemble du territoire national, et comporte des mesures sécuritaires pragmatiques visant à garantir la fluidité routière et faciliter le trafic au niveau des grands axes menant vers les centres d'examen, outre les équipes de sécurité spécialisées chargées de l'escorte et la sécurisation des sujets et les copies vers les centres de correction. La même chose pour la Gendarmerie nationale qui a élaboré un plan de sécurité spécial pour ces examens en mobilisant les moyens humains et matériels pour le bon déroulement des épreuves. Les centres d'impression des sujets des épreuves seront ainsi sécurisés et les brigades de la sécurité routière de la Gendarmerie nationale renforcées au niveau des différentes routes nationales, communales et de wilayas, notamment celles débouchant sur les zones urbaines avant et pendant le déroulement des examens. De son côté, la Protection civile a mobilisé tous les moyens nécessaires, afin de veiller à la conformité des normes de sécurité et ainsi garantir la protection des candidats. C. C. 7 680 détenus à l'examen du BEM 7 680 détenus se présentent à l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM) dont les épreuves débutent aujourd'hui au niveau de 42 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l'Education nationale comme des centres d'examens officiels, a annoncé, hier, le ministère de la Justice dans un communiqué. Le nombre global des détenus candidats au BEM dont le coup d'envoi sera donné à partir de l'établissement de rééducation et de réinsertion d'El Harrach, englobe 7 604 hommes et 76 femmes. L'année précédente, ils étaient 7 066 candidats. 125 inscrits passent leur examen en dehors des établissements pénitentiaires alors que 520 autres inscrits sont remis en liberté. Le BEM se déroule sous la supervision de l'Office national des examens et concours (ONEC) et l'encadrement des personnels du secteur de l'éducation nationale conformément aux dispositions de la Convention conclue entre les ministères de la Justice, et de l'Education. Les candidats au baccalauréat et au BEM ont bénéficié de séances de préparation psychologique, de conseils et orientations pendant les révisions sous la supervision de psychologues relevant du secteur des prisons outre des cours de soutien dispensés par 717 enseignants. Durant l'année scolaire 2016-2017, 42 433 inscrits ont été recensés pour l'enseignement général dont 34 037 pour des cours à distance, 1 150 pour des études universitaires, 7 246 pour les classes d'alphabétisation et 3 710 candidats au BAC. Le nombre d'inscrits dans les filières de formation professionnelle et libre s'élève à 39 380 y compris ceux inscrits pour la session février 2017 pour la même saison.