2017 dans 2.518 centres d'examen sur le territoire national, alors que plus de 3700 détenus sont également concernés par ces épreuves. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, donnera le coup d'envoi des épreuves, qui dureront 5 jours (du 11 au 15 juin), à partir des wilayas de Guelma et Souk Ahras. Les statistiques du ministère de l'Education nationale font ressortir un total de 761.701 candidats concernés par cette session, un chiffre en baisse de 56.817 candidats par rapport à l'édition de 2016. Sur le total inscrit, 491.298 sont des candidats scolarisés et 270.403 postulent en candidats libres, soit 35,50 % du nombre global, alors que le nombre de filles inscrites représente 54,71%. La ministre de l'Education avait rassuré que les mêmes procédures en vigueur seront appliquées lors de cette session avec la possibilité de choisir entre deux sujets dans chaque matière, précisant que les candidats bénéficieront, s'agissant de la durée des épreuves, de 30 minutes supplémentaires. En ce qui concerne les candidats détenus, le ministère de la Justice avait précisé que les épreuves se dérouleront sous la supervision de l'Office national des examens et concours (ONEC) et seront encadrées par les fonctionnaires de l'Education nationale, conformément à l'accord liant les deux institutions. Le ministère de la Justice a tenu à préciser, en outre, que les candidats ont bénéficié de préparations psychologiques et d'orientations prodiguées par les psychologues relevant du secteur pénitentiaire, ajoutant que pour la session 2016-2017, il a été recensé 42.433 inscrits dans l'enseignement général, dont 34.037 inscrits aux cours par correspondance, 1.150 étudiants universitaires, 7.246 inscrits aux cours d'alphabétisation et 7.680 candidats à l'examen du cycle moyen. Le nombre d'inscrits à la formation professionnelle et libre, durant la même saison, a atteint, quant à lui, 39.380, dont des inscrits à la session de février 2017, selon la même source. D'autre part, et afin de préserver la crédibilité de l'examen du baccalauréat et de garantir le principe d'égalité des chances entre les candidats, Mme Benghebrit avait assuré que des mesures nécessaires ont été prises pour sécuriser l'opération à travers "un protocole extrêmement long et très pointu qui sera mis en úuvre au niveau local avec la contribution des services de sécurité". Elle a précisé que la sécurisation de cet examen commence au niveau de l'ONEC qui a bénéficié cette année d'"une remise à niveau" grâce aux moyens financiers consentis par les pouvoirs publics. Parmi les mesures visant à sécuriser le déroulement de l'examen, figurent l'interdiction des téléphones portables, des outils numériques, des écouteurs et des antisèches. La ministre avait indiqué qu'en cas de fraude, les sanctions varient entre 5 ans d'exclusion pour les candidats scolarisés et 10 ans pour les candidats libres. Par ailleurs, la Gendarmerie nationale a élaboré pour la circonstance un plan de sécurité spécial pour ces examens en mobilisant les moyens humains et matériels pour le bon déroulement des épreuves. Les centres d'impression des sujets des épreuves seront ainsi sécurisés et les brigades de la sécurité routière de la Gendarmerie nationale renforcées au niveau des différentes routes nationales, communales et de wilayas, notamment celles débouchant sur les zones urbaines avant et pendant le déroulement des examens. Dans le même cadre, le Direction générale de la sureté nationale (DGSN) a mis en place un dispositif de sécurité à l'occasion des examens de fin d'année scolaire 2016/2017, tous paliers confondus, et dont la mise en exécution est confiée à des brigades au niveau des sûretés des 48 wilayas. Ce dispositif repose sur la mobilisation des services de la police pour sécuriser les centres d'examen pour les trois paliers (primaire, moyen et secondaire) dans les régions urbaines à travers l'ensemble du territoire national, et comporte des mesures sécuritaires pragmatiques visant à garantir la fluidité routière et faciliter le trafic au niveau des grands axes menant vers les centres d'examen, outre les équipes de sécurité spécialisées chargées de l'escorte et la sécurisation des sujets et les copies vers les centres de correction. De son côté, la Protection civile a mobilisé ses services techniques de prévention qui ont effectué des visites au niveau de l'ensemble des établissements scolaires désignés pour accueillir les examens afin de veiller à la conformité des normes de sécurité et garantir la protection des utilisateurs. A rappeler que le taux de réussite au baccalauréat de 2016 était de 49,79 % pour les candidats scolarisés et de 33,7% pour les candidats libres.