Les prix à la consommation ont augmenté tout au long de la période de juin 2016 à mai 2017. Une évolution qui se situe, en rythme annuel, à 6,9% précise l'Office national des statistiques (ONS) dans son dernier rapport rendu public hier. L'ONS indique également, au registre de la variation mensuelle des prix à la consommation que l'indice des prix de mai 2017 par rapport à ceux d'avril 2017. Au registre de la variation mensuelle des prix à la consommation, c'est-à-dire l'évolution de l'indice du mois de mars 2017 par rapport à celui de février 2017, l'ONS indique qu'elle a reculé de 0,4%. Il convient de savoir que l'évolution des prix à la consommation en rythme annuel à mai 2017 est le taux d'inflation moyen annuel calculé en tenant compte des douze (12) mois allant de juin 2016 à mai 2017 par rapport à la période allant de juin 2015 à mai 2016. L'Office fait savoir par ailleurs qu'en termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont baissé de 1,1%, résultant notamment de la chute des prix de produits agricoles frais. Ainsi, les prix des produits agricoles frais ont enregistré une baisse de 3% en mai 2017 par rapport à avril dernier, à l'exception des fruits qui ont augmenté de 8,3% et des poissons qui a connu une hausse de 3,2%. Au registre des baisses des prix l'ONS renseigne qu'elles ont été enregistrées, à titre d'exemple, pour les viandes rouges (-1,3 %) , les viandes blanches (-1,2%), les légumes (-12,7%) et la pomme de terre (-13,2%). En ce qui concerne les produits agro-alimentaires, cette même source informe que leur prix ont connu une hausse mensuelle de 0,9%. On lit également que les prix des biens manufacturés ont affiché une croissance de 0,1% alors que ceux des services ont augmenté de 0,6%. Par groupe de biens et services, les prix de l'habillement-chaussures ont enregistré une hausse mensuelle de 0,7%, alors que ceux du groupe santé-hygiène corporelle ont connu une augmentation de 1,4%, tandis que le reste s'est caractérisé par des stagnations. Notons que l'ONS ne donne pas d'information les prix relatifs au groupe éducation-culture et loisirs. Pour rappel, la loi de Finances 2017 prévoit une inflation de 4%. Le pouvoir d'achat des classes moyennes est de plus en plus laminé ces derniers mois par la volatilité des prix à la consommation de nombreux produits notamment les denrées alimentaires conditionnées, devenus de plus en plus excessifs ces derniers mois. Les pouvoirs publics essayent si ce n'est d'inverser, freiner au moins cette tendance haussière, sans y parvenir. Le gouvernement s'efforce de trouver les solutions idoines, compte tenu du fait que l'inflation reste sur une courbe ascendante. Mais pour l'heure, hormis la subvention de certains produits de première nécessité, la libéralisation des prix rend toute intervention impossible, le marché est soumis aux règles de l'offre et de la demande, et à celle de la spéculation, qui, elle, peut, et doit, être combattue. Z. A.