Le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) a donné son accord pour garantir 153 projets durant le 1er semestre 2017, soit un taux de réalisation de 57% par rapport à l'objectif annuel fixé à 270 accords de garanties pour l'année courante, ce qui représente une évolution de 22% par rapport à la même période 2016. Un bilan d'activité semestriel dont a fait part le directeur général du Fgar, Abderraouf Khellaf, lors de son passage hier au Forum économique du quotidien El Moudjahid. Le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) a donné son accord pour garantir 153 projets durant le 1er semestre 2017, soit un taux de réalisation de 57% par rapport à l'objectif annuel fixé à 270 accords de garanties pour l'année courante, ce qui représente une évolution de 22% par rapport à la même période 2016. Un bilan d'activité semestriel dont a fait part le directeur général du Fgar, Abderraouf Khellaf, lors de son passage hier au Forum économique du quotidien El Moudjahid. Ce dernier a aussi indiqué que son institution a garanti 16 milliards de DA durant l'année 2016. Il aussi a tenu à rappeler que depuis la création du Fgar en 2004 jusqu'à juin 2017, il a été garanti 773 projets et 1 161 extensions, pour un montant global de plus de 16 milliards de dinars. Toujours concernant son bilan d'activité, du 01/01/2017 au 30/06/2017, le Fgar a soutenu, à l'est du pays, 46 projets, pour un montant de la garantie de plus de 1 milliard de dinars, soit 29% du montant global des garanties accordées à travers tout le territoire national, à l'ouest : 22 dossiers (14% , 800 millions DA ), au centre : 67 projets (44% ,25 MDA) et enfin pour le Sud : 18 projets (12% , 400 MDA). Concernant les garanties accordées par secteur d'activité, Abderraouf Khellaf a précisé que 50% relèvent du secteur industriel, 27% du Btph, 22% des services et 1% de la pêche et de l'agriculture. Ce dernier s'est aussi prononcé sur la nouvelle loi d'orientation sur le développement de la petite et moyenne entreprise, qui a été promulguée le 3 janvier dernier. Selon le DG du Fgar, «elle va à coup sûr permettre la création de nouvelles PME dans notre pays et également faciliter la tâche aux porteurs d'idées novatrices dans leur quête de soutiens financiers pour mener à terme leurs projets». Toujours à propos de cette nouvelle loi, il a souligné qu'elle prévoit la création d'un fonds d'amorçage «qui est destiné à accompagner financièrement les jeunes entreprises dans leur premier pas», a-t-il expliqué. «Le texte prévoit également la mise en place d'un dispositif public rénové pour le suivi et l'encouragement des PME. Une méga agence qui aura pour mission de mieux prendre en charge les PME qui ont bénéficié d'un accompagnement de la part du Fgar», a-t-il expliqué au parterre de journalistes et autres invités du forum. S'agissant du traitement des dossiers déposés au niveau du Fgar pour accord, le DG a indiqué que «nous sommes arrivés à un rythme de traitement de 15 dossiers par jour». «En clair nous sommes passés d'un délai de traitement des dossiers de 26 à 14 jours», précisera-t-il. Revenant par ailleurs sur l'intérêt de la nouvelle loi d'orientation, il dira qu'elle va servir à stimuler la création et la croissance des PME. C'est du moins ce qui est attendu compte tenu du fait que les économistes jugent que le nombre de 900 000 PME que compte le pays actuellement est encore faible pour pouvoir réaliser dans notre pays de la croissance, de la création d'emplois et la diversification de l'économie nationale. En guise de conclusion, le responsable du Fgar estimera que «la nouvelle loi d'orientation est une aubaine pour la PME Algérienne». Soulignons enfin que l'élaboration de cette nouvelle loi intervient après les résultats mitigés de l'opération de mise à niveau des PME, lancée sur le terrain en 2012 mais qui n'a pas atteint ses objectifs. Z. A.