La Bourse de New York a fini en légère baisse vendredi, focalisée sur les résultats d'entreprises dont ceux, jugés décevants, de General Electric, et freinée par les valeurs de l'énergie. L'indice Dow Jones perdu 31,71 points, soit 0,15%, à 21 580,07. Le Standard & Poor's 500, plus large, a fini stable, reculant de 0,91 point (-0,04%) à 2 472,54. La Bourse de New York a fini en légère baisse vendredi, focalisée sur les résultats d'entreprises dont ceux, jugés décevants, de General Electric, et freinée par les valeurs de l'énergie. L'indice Dow Jones perdu 31,71 points, soit 0,15%, à 21 580,07. Le Standard & Poor's 500, plus large, a fini stable, reculant de 0,91 point (-0,04%) à 2 472,54. Le Nasdaq Composite a également fini inchangé (-0,04%), perdant 2,25 points à 6 387,75. Sur la semaine, le Dow affiche une baisse de 0,27%, tandis que le S&P-500 a progressé de 0,54% et le Nasdaq de 1,19%. En l'absence d'indicateurs économiques majeurs, cette semaine, les investisseurs se sont concentrés sur les résultats d'entreprises au deuxième trimestre. Ils attendent toujours des résultats trimestriels pour justifier les valorisations élevées, alors que les statistiques économiques sont mitigées, que l'inflation reste faible et que les doutes demeurent sur la capacité de l'administration Trump à légiférer pour stimuler la croissance. Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les bénéfices des entreprises du S&P-500 devraient s'établir à 9,6%, contre une estimation à 8% au début du mois. Jusqu'à maintenant, environ 15% des groupes ont publié leur performance trimestrielle. «Nous étions sur une bonne lancée ces dernières semaines et les investisseurs digèrent essentiellement à présent les résultats», a déclaré Eric Ormsby, de chez Alcosta Capital Management. Les résultats d'Amazon, d'Alphabet, la maison-mère de Google et de Facebook seront dans la ligne de mire des investisseurs la semaine prochaine. «Si les résultats des techs étaient décevants, cela pourrait finalement provoquer une correction, même si c'est une petite», estime J.J. Kinahan, de chez TD Ameritrade. General Electric pèse sur le Dow Jones Six des 11 indices sectoriels du S&P-500 ont fini dans le vert. Les services aux collectivités s'adjugent la première place avec une hausse de 0,76%. Le secteur de l'énergie (-0,88%) et les industrielles (-0,22%) affichent les plus fortes baisses. Aux valeurs, General Electric a lâché 2,92%, plus forte baisse du Dow Jones. Le conglomérat a publié un bénéfice en baisse de près 59% au titre du deuxième trimestre, dû pour l'essentiel à la vente de son activité d'électroménager. Dans son sillage, Caterpillar et 3M ont reculé respectivement de 0,68% et 0,60%. En revanche, Honeywell, dont le bénéfice a dépassé les attentes, s'est adjugé 1,03%, après avoir touché un plus haut historique. Pénalisés par le recul des cours du brut, Chevron a perdu 1,31% et Exxon a cédé 0,91%. Visa affiche la meilleure performance du Dow (+1,51%), au lendemain de la publication de résultats trimestriels meilleurs que prévu. Le groupe de cartes de paiement a également relevé ses prévisions pour l'ensemble de son exercice clos fin septembre, à la faveur d'une hausse des volumes de transactions. Microsoft a perdu 0,58% malgré un bénéfice trimestriel qui a plus que doublé et meilleur qu'attendu. EBay a cédé 1,53%. Le distributeur en ligne a livré jeudi une prévision de bénéfice inférieure aux attentes des analystes pour le trimestre en cours, conséquence de ses investissements dans ses plates-formes et le marketing. Environ 5,7 milliards d'actions ont été échangées au cours de la séance sur les différents marchés américains, contre 6,31 milliards en moyenne sur les 20 séances précédentes. Les Cours du brut chutent Sur le front pétrolier, le Brent et le brut léger américain ont lâché plus de 1,2%, après la publication d'un rapport du cabinet d'étude spécialisé Petro-Logistics faisant état d'une hausse de la production de l'Opep en juillet. Dans ce contexte, les intervenants seront attentifs à la réunion de demain entre des pays producteurs de l'Opep et de pays non-membres du cartel sur le suivi de l'accord de réduction de la production. Aux changes, le dollar a touché son plus bas niveau depuis juin 2016 contre un panier de devises de référence, affichant un recul de plus 8% depuis le début de l'année. Il a également poursuivi sa baisse face à l'euro. La monnaie du bloc des 19 est soutenue par annonces de la Banque centrale européenne (BCE) qui a laissé inchangée sa politique monétaire ultra-accommodante, tout en entrouvrant la porte à une discussion en vue d'une réduction du montant de ses rachats d'actifs. Les annonces de la BCE ont aussi pesé sur le rendement de l'emprunt à 10 ans américain, qui a touché un creux de trois semaines. Le recul du dollar a profité à l'or. Le métal précieux a grimpé à un plus haut depuis le 29 juin. Reuters